Les patriotes – Film – résumé – scénario (1994) 6/10 Yvan Attal – Eretz Israël. Mossad. Aperçu

Temps de lecture : 2 minutes

Belle leçon de patriotisme !

Résumé histoire. Scènes

Pour un avis complet : Les patriotes – Film – Avis (1994) 6/10 Mossad, Attal et Eretz Israël

Passons à l’action.

On nous dit au générique qu’il ne faut pas voir là de faits ou de personnes réels, mais tout paraît assez vrai dans le fond, une fois qu’on a écarté la romance.

Le jeune volontaire joué par Yvan Attal est au centre de toutes les attentions. Il est partant pour soutenir les efforts militaires d’Israël, d’une façon ou d’une autre. Il commence par la petite porte.

On en profite pour valoriser ce service d’élite et ceux qui y sont. Sous-entendu, l’intelligence, l’abnégation, le courage etc. de ces barbouzes. Il faudrait sans doute qu’on ait envie d’applaudir après cela.

Ils n’ont pas tant besoin de lui parce qu’il est spécialement doué. En fait ils le mettent à contribution en tant que français, et pour l’instant vierge de tout soupçon. Il est bien placé pour obtenir des renseignements sur une centrale nucléaire française vendue à un état hostile à Israël.

L’entôlage se met en place.

On amadoue un ingénieur du nucléaire. Le très gaulois Bernard Le Coq est à la manœuvre. Il lui fait accepter de petites compromissions. On glisse dans les pattes du naïf une belle pute de luxe. On fait des vidéos des ébats, selon la grande tradition.

C’est notre brave Sandrine Kiberlain qui s’y colle. Très professionnelle et grassement rémunérée, elle se fait prendre de tous les côtés (c’est le film qui le dit, moi je ne me le permettrais pas) … Elle perd au passage toutes ses taches de rousseur.

Mais l’affaire se complique, car le pauvre gars se déballonne et fait un breakdown, qui le sauve.

Les informations sont cependant suffisantes pour anéantir la centrale arabe. Il s’agirait dans la vraie vie du bombardement israélien du site Osirak en Irak.

On passe au gros morceau. L’équipe va profiter des fuites généreuses organisées spontanément par un Américain farouchement pro-Israël, alors qu’il est employé par les services de renseignement US.

Il est joué par Richard Masur. Ce serait basé sur l’histoire vraie d’un certain Jonathan Pollard.

L’histoire B nous fait le coup des conflits entre les sentiments et le devoir. On perd Kiberlain. On suggère qu’on l’a écrasé pour la faire taire et ne pas laisser de traces. Mais pour satisfaire le côte bluette, on la ressuscite à la fin.

Israël est sauvé. Kiberlain est sauvée. Et le bien méritant Attal ne s’en sort pas si mal finalement.

Le film a pour mérite d’être moins bête qu’un vulgaire film de propagande. On est assez convaincu par les personnages et les situations.

Dommage quand même ; que pour des besoins de lisibilité cinématographique, les espions une fois confirmés, soit si clairement identifiables par leur désormais sinistre tronche caractéristique.

En d’autres temps, avec la même optique de les rendre reconnaissables aux spectateurs, on les aurait affublé d’un pardessus grisâtre.

Pour un avis complet : Les patriotes – Film – Avis (1994) 6/10 Mossad, Attal et Eretz Israël

https://fr.wikipedia.org/wiki/Terre_d%27Isra%C3%ABl

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Patriotes

ps: l’étonnante voiture de Le Coq est bien entendu une Aston-Martin Lagonda MKII (ici à la “Cité de l’automobile” de Mulhouse. Le plus grand musée automobile du monde ?

Pas très discrets nos corrompus du nucléaire !

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