Avis. Loin de la terre brûlée. Explication. Pire film de Charlize Theron et Kim Basinger. 2/10

Temps de lecture : 3 minutes

Loin de la terre brûlée est un navet phénoménal. Une sorte de récapitulatif de tout ce qu’il ne faut pas faire : du pathos à la pelle, des ambiances plutôt que des idées, un scénario miteux mais que l’on a déstructuré pour faire croire qu’il a de l’audace.

Et pourtant dans ce bordel généralisé, tout est à peu près prévisible. Le scénario se donne des airs d’imprévisibilité, en combinant des flash-back, des époques distinctes et plusieurs histoires parallèles, qui bien entendu finissent par se rejoindre. Ce foutoir ne devrait tromper personne. Mais comme il obscurcit l’esprit, on finit par penser à autre chose. On ne peut pas cependant faire des pauses pipi pendant 107 minutes.

C’est une petite musique bien américaine et qui explique pourquoi de nombreuses sociétés tendent à se détacher des « valeurs » occidentales ; ou plutôt de leur absence de valeur.

Devant si peu d’inventivité, on en vient à regretter que la grève des gens de spectacles à Hollywood n’ait pas continuée. Je me plains régulièrement du marasme du cinéma français honteusement subventionné, mais je vois bien qu’outre-atlantique l’électroencéphalogramme est bien plat également. Il n’y a plus ces feux d’artifice du cinéma indépendant, mais de froides machines à sous sans talent.

Ce Guillermo Arriaga réalisateur et scénariste a contribué aux films « inégaux » d’Alejandro González Iñárritu.

Nicole Kidman (56 ans maintenant et 41 ans à l’époque) et Charlize Theron (48 ans / 33 ans) en sont d’emblématiques représentantes. Elles se livrent à une surenchère de larmes. De mon temps on ne s’embarrassait pas de périphrases et on appelait cela des emmerdeuses. Qu’elles aient été très belles et qu’elles le soient encore dans une certaine mesure ne change rien.

Elles et le long-métrage sont froids comme du poisson mort.

Jennifer Lawrence est une nouvelle venue de 18 ans. Mais elle procède de la même approche aguicheuse.

***

Aux USA, il commence à se dessiner un prototype de la femme libérée qui glissent vers la quarantaine et un autre pour celle proche de la cinquantaine. Comme elles sont de plus en plus exigeantes et frustrée, elles tendent à faire fuir tout homme normalement constitué. Et pourtant leur doxa voudrait qu’on se prosterne devant elles. Confer l’épisode Yann Moix.

Nicole Kidman (56 ans maintenant et 41 ans à l’époque) et Charlize Theron (48 ans / 33 ans) en sont d’emblématiques représentantes, surtout que la Charlize fait tout pour paraître plus vieille. Avec sa copine Kim Basinger, elle tombe dans la une surenchère de larmes. De mon temps on ne s’embarrassait pas de périphrases et on appelait cela des emmerdeuses. Qu’elles aient été très belles et qu’elles le soient encore dans une certaine mesure ne change rien.

Leur charme viendrait du fait qu’elles font la gueule en permanence façon #MeToo.

Kim Basinger ici présente est un cas à part. Elle a su être une quarantenaire accomplie. Mais là, d’en faire une mangeuse d’homme à 55 ans (70 ans maintenant) commence à poser de sérieux problèmes conceptuels.

***

Pour une fois une grande partie de la critique a admis que c’était un plantage de première. Les producteurs ont perdu leur chemise. Il a fait un score de misère aux USA et s’est un peu mieux porté à l’étranger. Et dire qu’ils nous refourguent leurs daubes et qu’on est encore assez bon pour y goûter – la pub éhonté y est pour quelque chose.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Loin_de_la_terre_br%C3%BBl%C3%A9e

https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillermo_Arriaga

Envoi
User Review
0% (0 votes)

Laisser un commentaire