Avis – Mado – film Sautet (1976) Piccoli + Romy Schneider. Politique socialiste 5/10

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Voir l’analyse complète sur : Mado (1976) Sautet politique et social, bêtement, mais Piccoli + Romy Schneider 5/10

Avis : tout est politique ?

Dès qu’un film des années 70 commence à parler de mauvais prometteurs et de jeunes vertueux, je sors mon pistolet. Surtout quand c’est Sautet qui nous fait la leçon.

Que ce cinéma « politique » a mal vieilli !

Je prêche pour qu’on déboulonne enfin la statut de ce très inégal réalisateur. Pas facile quand même un Tavernier le défend. Il faut quand même dire qu’ils sont du même bord.

Promoteur immobilier : un gros mot à l’époque !

Corruption = politiques, qui sont forcément de droite. Cliché ! Il y aura des scandales immobiliers à gauche.

  • « Il cherchait la provocation. Lorsqu’il était à point, il hurlait dans le café que le rêve de sa vie serait de pendre le dernier curé avec les tripes du dernier bourgeois et de le laisser sécher au soleil un été durant ». — (Bernard Thilie)

Les jeunes sont forcément vertueux.

On sent que tout ces scénaristes se sont creusés la tête pour tenter de faire une intrigue plausible : Claude SautetGilberte Chatton et Claude Néron, d’après une nouvelle de Gilberte Chatton.

Mais le résultat n’est pas là, cela semble bricolé. Cela se veut réaliste mais cela devient tarabiscoté.

Et puis c’est bien trop long et les parties sont singulièrement déséquilibrées. Comme par exemple ce passage affreusement inutile lorsqu’ils sont embourbés et qu’ils vont au bal etc.

On a le temps de laisser l’esprit vagabonder et de nombreuses fins sont possibles. Pas sûr que Sautet ait choisi la meilleure.

Les ambiances « copain », façon « marche en avant » vers des lendemains qui chantent, sont surfaites. Et puis c’est toujours un peu le même cinéma, on voit cela dans Vincent, François, Paul… et les autres et ailleurs

Le seul intérêt du film, ce sont les échanges au sein des ex que sont Michel Piccoli et Romy Schneider. Là vraiment on sent le souffle et la qualité. Mais cela ne dure vraiment pas bien longtemps. Romy meurtrie et alcoolique en demande d’aide, c’est vraiment du bon boulot.

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En 1975 Séria réalisait Les Galettes de Pont-Aven, d’un bien autre niveau, avec le même Bernard Fresson. On peut mesurer l’abyssale différence !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mado

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