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Cela m’énerve fortement cette affaire là. En plus je n’en veux qu’à moi-même, de mettre laissé prendre.

Qu’est-ce que j’ai été faire dans ce film à la « Nous-Deux ». Ce scénario à l’eau de rose si hautement prévisible.

Eh bien en tant que spectateur mâle, j’ai d’abord été happé par cette déesse de l’écran qu’est Martina Stella. Déesse ou bimbo ?

Mais pourquoi faut-il que je vois en elle la très possible emmer***.

Elle coche trop de cases. Et du coup elle est si conforme à ce que doit être une belle jeune femme d’aujourd’hui, que cela en devient crispant.

Trop belle pour moi. Elle est totalement inatteignable et bien entendu le film hypocrite tente de nous faire croire le contraire. Je vais me débarrasser de cette ambiguïté ainsi : ce raisin est trop vert et bon pour des goujats.

Et puis en fait, je ne suis pas sûr d’aimer ce genre de femmes décoratives. Pour le coup, c’est plutôt un cliché que la publicité a tenté de nous imposer.

Deuxième attrait du film, ces magnifiques oldtimers. Mon dieu que ces bagnoles sont belles ! Quel homme « normalement » constitué et non encore gagné par la doxa du tout électrique, peut résister à la 300 SL Papillon de jadis ? Et elle ne résiste pas, ils finiront dans une copulation acrobatique dans un véhicule pas franchement fait pour cela.

Et de quoi plaire aux femmes ? Oui principalement avec ce tombeur de Fabio Troiano… mais les voitures aussi.

L’histoire de cette réhabilitation d’un parent honnête, qui a été mécano dans la Mille Miglia, est cousue de fils blancs. Il aurait pris sur lui une tricherie de course dont il n’était pas responsable. De qui se moque-t-on ?

Idem pour ce « vrai » père de Martina, qu’on découvre lors du parcours. Que tout cela est mièvre, téléphoné et faiblard.

La Course de toutes les passions