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Au sortir de la dernière guerre, le réalisateur Schamyl Bauman tente une comédie légère, agrémentée de chansons de Fridolf Lundberg. Dont « I Roslagens famn », un titre qui ne vous dira pas grand-chose à vous non plus, mais qui a fait un tabac en Suède.

Une sorte de road-trip sexe et série rose, sur plusieurs continents.

L’intrigue de « I Roslagens famn » est entièrement basée sur le charme supposé de Åke Grönberg. Un dragueur invétéré, qui doit imaginer à chaque instant, les façons d’échapper à ses multiples conquêtes. On ne dirait pas comme cela, que ce trentenaire joufflu a tant de réussite en amour. Autant les filles sont belles en Suède, autant ce gaillard me laisse circonspect. Il faut dire qu’il a fait plus de 100 films, ce qui a du finir par imposer sa personnalité. Une sorte de comique de la famille. Le coureur de jupons Fritiof Andersson est connu là bas en tant que tel, depuis 1919 !

Il a un pote fidèle en la personne de l’alcoolique Artur Rolen – dit “Alaska”.

A priori Fritiof devait faire une fin en rangeant les rames, en se sédentarisant avec la belle blonde Wera Lindby – Linnéa. Mais il faudra attendre tout un cycle pour qu’il écoute enfin la voix de la raison.

Thor Modéen – Julius, à la filmographie impressionnante, est encore plus farceur et menteur que Fritiof. Il conforte le caractère comique du film.