Beatrice Rana, Yannick Nézet-Séguin. Schumann. Concerto pour piano. Images d’Orient à 4 mains. 8/10

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Beatrice_Rana n’est pas démonstrative ou physiquement impressionnante, mais est une bonne pianiste italienne.

Le Québécois Yannick Nézet-Séguin fait avant tout dans la baguette, mais il est capable de soutenir Rana avec deux mains supplémentaires sur le clavier, si il faut. Il a déjà de lourdes responsabilités dans la direction d’orchestre.

Ils sont jeunes tous les deux, soit réciproquement la trentaine et la quarantaine. Ils sont sérieux. Ils ne tentent pas eux de jouer un rôle, de paraître enjoués et très familiers, comme cela se fait très démagogiquement en ce moment chez d’autres.

A Baden-Baden en 2022, ils ont fait de jolies choses musicales, ces deux là. Ils sont avec le Chamber Orchestra of Europe.

  • Note mentale : c’est bête, ce n’était pas loin de chez moi, le coin est charmant, et je n’ai pas songé à y aller.

Aimer Robert Schumann, serait un peu ringard de nos jours. On ne sait pas trop pourquoi. J’ai toujours aimé ce Maestro chatouillant. D’ailleurs ce Concerto pour piano de 1845, alors que j’étais tout jeune, fut un de mes premiers chocs de musique classique. En ce temps là, on rêvait sur des microsillons. C’est manifestement un des grands « tubes » romantiques, si je peux oser l’expression.

Impossible de noter à moins de 8/10.

  • Pour la petite histoire, dix ans plus tard Robert Schumann est interné chez les fous. Outre un terrain possiblement psychiatrique, il est une autre de ses victimes célèbres de la syphilis. A sa mort, Clara Schumann, musicienne reconnue également, se rapproche de Johannes Brahms.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Schumann

https://fr.wikipedia.org/wiki/Clara_Schumann

https://fr.wikipedia.org/wiki/Beatrice_Rana

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