Biopic, l’esprit ou la lettre.

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Je fais suite à une critique de l’acteur Rupert Everett interprète d’un Oscar Wilde gai archi conventionnel dans The Happy Prince (2018)

Cette interprétation ne respire pas l’intelligence. Il n’y a pas la moindre petite étincelle dans le regard. Cela, Il aurait pourtant fallu. On se préoccupe quand même ici du sort d’un grand intellectuel.

La résultante est à mon humble avis, une caricature exécutée avec les plus gros traits possibles.

Ce genre de vue superficielle où l’on s’attache plus à la ressemblance physique qu’à la profondeur du personnage. Mais honnêtement, il aurait mieux fait de laisser Oscar Wilde paix dans son beau cimetière. On ne s’attaque pas sans biscuits à de telles figures.

L’acteur-réalisateur-scénariste imagine donc avoir fait le plus gros de son travail, puisqu’il est de grande taille et qu’il s’est adjoint la vareuse caractéristique.

De nombreux Sherlock Holmes se sont cassés la figure sur ce genre de présupposés. L’habit ne fait pas le moine.

Il cherche à coller le plus servilement aux photographies qu’on a de l’artiste. Il s’est rajouté quelques artifices dans les reliefs du visage.

Il souligne tous les clichés faciles du personnage.

A aucun moment, je n’ai senti un nouveau regard, une audacieuse intrusion dans l’esprit du grand homme.

Il était temps qu’Oscar se repose sur l’autre main. Il peut dire merci à la fonction “renverser horizontalement” (qui n’a rien de grivois)

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