Brugge, die stille. Film belge raté. Magda Lesage morte vivante ennuyeuse. 4/10

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Brugge, die stille est un de ces films à l’ambiance bizarre, comme certains les aimaient encore bien au début des années 80. Pourtant ce n’est rien de plus qu’une douleur exquise. Ce paradoxe qui fait qu’on pince sa dent malade pour éprouver un point désagréable suivi d’une relative accalmie.

Le sujet issu d’un livre ne tient pas du tout debout. Comment penser que cette homme efficace dans sa vie professionnelle et respectable de part ses mœurs et sa religiosité, ne puisse pas effacer de sa mémoire sa défunte épouse. Surtout si elle est si mal jouée par la rouleuse d’yeux de Magda Lesage, qui n’a pratiquement jamais joué en dehors de ce machin là.

Idwig Stéphane qui a le rôle principal est bien meilleur, mais il doit faire avec le scénario corseté qu’on lui donne.

Il va essayer de se consoler avec une danseuse qui par « miracle » a exactement la même figure et la même démarche que la morte. Mais pour lui ce n’est pas la même. Il a beau tenté d’améliorer sa conformité avec son ex épouse. Rien n’y fait. Et elle commence a en avoir marre de cet amour platonique. Elle s’imposera et finira même par occuper la maison du veuf. S’en suit un épisode à la barbe bleue qui se terminera mal. Quelle idée d’aller ouvrir ce local interdit où Idwig voue un culte à son ancienne femme ?

Le film est bien tourné cependant et on voit  Bruges-la-Morte sous tous les angles. Mais avec un scénario aussi plat, on n’a pas trop envie de poursuivre la visite.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Brugge,_die_stille

https://fr.wikipedia.org/wiki/Idwig_St%C3%A9phane

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