Charlie, drôles de dames. Pires films. Hollywood pouvoir de l’argent. Diaz, Barrymore, Liu, Murray. 3/10

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Charlie et ses drôles de dames est un blockbuster consternant. Gaspiller le talent de Cameron Diaz, Drew Barrymore, Lucy Liu et Bill Murray est un crime en soi, uniquement motivé par l’appât du gain.

On veut nous faire croire qu’il y a là de l’humour et de la distance, alors que ce consternant gâchis résulte juste du flagrant manque d’imagination des scénaristes et de grosses faiblesses de la réalisation.

  • Ce qui n’a pas empêché d’ailleurs que ce fut un grand succès de box-office. Soit que le public de ce serial-killer de neurones y trouve son compte, soit que l’investissement en pub ait été considérable, surtout lorsqu’il s’est agi de soudoyer la critique. De l’un ou l’autre l’humanité n’en ressort pas grandie.

J’ignore si c’est la composante teutonne de cette production américano-germanique qui alourdit tant le film. Et finalement je m’en contrefiche.

Les producteurs sont trop pressés d’engranger du pognon, ils finalisent cette quatrième version filmée, juste après le succès, un an avant, de Charlie’s Angels (2019). En dépit du bon sens, ils ont liquidé l’héritage et sont repartis sur un casting tout différent (exit Kristen Stewart, Naomi Scott, Ella Balinska…)

Je suis atterré par le fait que de grands acteurs acceptent de ternir ainsi leur image.

Décidément la prometteuse Cameron Diaz de Mary à tout prix n’a jamais vraiment pu aller plus haut. Les constantes minauderies de celle qui fut naguère la petite fiancée de l’Amérique ne convainquent pas. Et puis il y a ces œillades putassières, qui donne l’impression qu’elle cherche à draguer son public. C’est fait si maladroitement qu’on en vient à avoir peur. D’une manière ou d’une autre, on se planque car il est clair qu’elle en veut à notre argent. Soit en cacheton de comédienne… soit en femme vénale. 28 ans mais on sent déjà une certaine pesanteur…

Drew Barrymore a un spectre étendu, mais elle s’est aussi vautrée dans des films banalement romantico-copulatoires qui ne présentaient aucun intérêt. D’où l’image dégradée. Ici elle a 25 ans mais elle doit se ressaisir et penser à se caser. On s’en que déjà elle n’est plus « éternellement » jeune.

A première vue la magnifique Lucy Liu parait plus intelligente. Mais rapidement on se rend compte que ce n’est qu’une des trois potiches et qu’elle doit tournicoter pour « se vendre ». A 32 ans bien qu’étant la plus « vieille », elle semble la plus énergique. Elle assure la diversité, on passe à l’Asie après avoir employé Ella Balinska, une métisse au physique avantageux.

  • Confer le le crétinisme woke d’Hollywood, désormais érigé en dogme obligatoire, dans les règles des nouveaux Oscars.

Je passe pudiquement sur les compromissions du grand Bill Murray. Feignons de ne pas l’avoir vu, pour ne pas nous mettre tous dans l’embarras.

Idem pour les autres protagonistes masculins : John Bosley, Sam RockwellTim Curry, Crispin GloverMatt LeBlancLuke Wilson et Tom Green.

Et bien entendu le Charlie éponyme n’est jamais visible, même si le teasing faisandé le fait approcher de très près.

Raconter le film n’a aucun intérêt. C’est une énième variation à la James Bond avec comme ennemie de l’humanité un bien méchant milliardaire, au top des techniques de l’époque. Ce qu’on appelle communément un film d’action, se résume à des poursuites haletantes, des pièges, des solutions in extremis, de la violence, du cul… l’important c’est que l’on ne vous donne pas le temps de réfléchir.

Zappez tout cela, aérez vous, faites autre chose…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_et_ses_dr%C3%B4les_de_dames

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie%27s_Angels_(film,_2019)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cameron_Diaz

https://fr.wikipedia.org/wiki/Drew_Barrymore

https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucy_Liu

https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie%27s_Angels_(film,_2019)

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