Conte de printemps. Rohmer prétentieux, ennuyeux. 5/10

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Malgré tout le respect que j’ai pour Éric Rohmer, ce Conte de printemps de 1990, m’a paru franchement prétentieux, daté et ennuyeux. Ce cycle des Contes des quatre saisons s’essouffle bien rapidement. Surtout qu’il s’agit ici du premier opus.

Anne Teyssèdre en est le personnage principal. Jeune prof de philo, qui n’a pas encore enseigné, égrène les poncifs, comme d’ailleurs tout le monde dans le film. Les uns et les autres se prennent pourtant incroyablement au sérieux. pourtant ce ne sont que des joutes “scolaires” sans réel ressenti. Et même Rohmer s’en prend à Platon.

Pour les besoins du scénario, Anne passe d’appartement en appartement et autres logis. Elle tombe par accident sur Florence Darel, qui voudrait bien lui fourguer son père, pour qu’il échappe à sa jeune compagne, jouée par Éloïse Bennett, qu’elle déteste profondément. Le papa en question est interprété par le fadasse Hugues Quester. Le marivaudage d’Anne et de Hugues n’aboutit pas, malgré quelques attirances. Le coup est trop téléphoné. C’est un des rares moments intéressants du film.

On est très loin d’un Pauline à la plage.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conte_de_printemps

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