A force d’avoir le cerveau torpillé par la pub, Broken City nous dit a priori quelque chose. Méfiez-vous, cette empathie fabriquée de toutes pièces, pour un vulgaire blockbuster, est une arnaque. Comme le sont les leurres suivants : Mark Wahlberg, Russell Crowe, Catherine Zeta-Jones. Ils veulent juste vous attraper, vous les mouches, avec du miel. Mais c’est juste du vinaigre trafiqué. A un moment donné, il faudra bien que ces acteurs qui nous fourvoient, finissent par payer.
En fait, c’est le dix-millième film sur la grande ville américaine corrompue avec un maire mafieux qui s’accroche à son siège. Et bien entendu en face de ce Goliath/Crowe, il y a le petit David/Wahlberg, un gentil flic incompris et qui a eu des problèmes. Pour tenter de corser tout cela, on assaisonne avec ces femmes canon, qui souvent varient… et bien fol qui s’y fie. Mes préférences vont plutôt à Natalie Martinez qu’à Zeta-Jones, d’ailleurs.
Bref, une intrigue cousue de fil blanc, pour un film qui se voudrait au dessus de la mêlée mais croule dans le conformisme du genre.
C’est surfait, et somme toute imbuvable. Le spectateur n’en a-t-il toujours pas marre qu’on le prenne pour un c** ?
Eh bin si ! Gros bide justifié. Black Bear Pictures, Emmett/Furla Films, New Regency Productions, Private Defense Contractors, 20th Century Fox, Studio Canal, c’est bien fait pour vos gueules !
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Broken_City
