Attention, ce n’est pas Pookie (chanson) de la talentueuse Aya Nakamura.
C’est le Pookie (film) de Alan J. Pakula avec la jeune Liza Minnelli (23 ans). Mon dieu qu’elle était moche !
C’est un film romantique encore assez codifié et qui baigne à dessein dans une certaine incommunicabilité. Le cinéma indépendant aime cela en 1969. Mais ce ne sont que des remugles nauséeux à la Sartre et consort.
Un premier jet un peu maladroit pour Pakula. Il sera plus inspiré avec Les Hommes du président de 1976, moins nombriliste, plus vivant.
On est bien heureusement sorti de cette sinistre complaisance à l’insignifiance et au laisser-aller.
Quoique ! Le marasme du cinéma français actuel tient au fait qu’il est encore dans cette phase adolescente là. Un long-métrage basé sur les ambiances et le feeling, dispense de réflexion et d’idées. On masque la pauvreté par les « sanglots longs ».
Triste époque qui n’a pas progressé en plus de 50 ans et qui s’est laissé envahir de toutes parts par l’hydre de l’incompétence. Cela touche toute la chaîne : les concepteurs, réalisateurs, acteurs, bailleurs de fonds publics, critiques… Avec ce cercle fermé, où l’on se tient les coudes, on n’est pas sorti de l’auberge.
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Pookie est une étudiante paumée qui a jeté son dévolu sur l’insignifiant Wendell Burton. Lui est absorbée par ses études et elle est comme un petit oiseau (Sterile Cuckoo). Elle tombe enceinte et ose à peine lui dire. Lui est déboussolé. Il s’éloigne de cette girouette.
Le film a plutôt été un succès chez les jeunes américains en manque de repères, alors qu’ils ont encore si proches de l’explosion des mœurs de 1968.
On n’en parle plus guère de nos jours. Cette « mode » est passée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alan_J._Pakula
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Hommes_du_pr%C3%A9sident_(film)
