En 1976, on était encore capable de sortir de ces médiocres films d’horreur, qui faisaient plus rigoler que frémir.
De nos jours n’importe quel charlot peut faire du cinéma « cheap » comme ça. Avec le numérique c’est presque gratuit. Mais à l’époque, un tel gaspillage de pellicule devait coûter cher. Et puis il fallait pouvoir les payer les Donald Pleasence et les Peter Cushing.
L’histoire qui peine à maintenir l’attention, démarre sur des chapeaux de roue. Deux personnages sont affreusement assassinés par une “gentille” petite mineure, dans un contexte de grotte « sacrée ».
Des jeunes gens sont kidnappés et sacrifiés à un Minotaure de carton, par une secte sataniste dirigée par Cushing. Pleasence, un prêtre mi-pétochard mi-courageux, veut organiser la contre-attaque. Le compte à rebours a démarré et le temps manque.
Nos « sinistres » acteurs grimaçants y mettent du leur. Et comme visiblement cela ne suffit, on rajoute la vieille recette du sexe. Des couples n’arrêtent pas de bais***. Mais l’exercice bien trop « gymnastique » n’est pas emballant.
Comment justifier un tel ratage ? Un long-métrage pas même récupérable de nos jours en tant que « film kitsch culte »
On est loin de l’inventivité des studios Hammer (années 50-60). Kostas Karagiannis est connu pour faire des films à la chaîne. Et il n’y a pas grand-chose à sauver dans son immense production hellénique. Ce Land of the Minotaur fut son premier pas derrière la caméra et son premier faux-pas. Il arrêtera le massacre en 1983.
Notre Dracula ex Abraham Van Helsing / ex Victor Frankenstein, fait plutôt pitié. Cushing semble en mauvaise santé. Il durera quand même jusqu’en 1994.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Secte_des_morts-vivants
https://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Cushing
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hammer_Film_Productions