Documentaire, Charlie Watts, batteur muet des Stones. Silence de l’âne. 4/10

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Faire un long documentaire sur quelqu’un qui n’a rien à dire est une gageure. Un exercice passablement imbécile et/ou bêtement mercantile.

Il n’a vraiment rien à dire. Il est timide plus que de raison, ce qui est un sérieux handicap quand on a des milliards de fans. Même après ces gigantesques concerts, le soir il se réfugie tout seul dans sa chambre. Fin de communication.

Les concepteurs de ce navet, en sont réduits à s’attarder sur n’importe quoi. Comme pour ce service à thé, même pas beau, plutôt kitsch, et qui l’emmène systématique en tournée. On s’en contrefiche, même si ses propagandistes feignent de nous montrer un grand trésor. A quand la cuvette de WC sacrée ?

Et bien évidemment, les mêmes thuriféraires vous trouver des témoins professionnels, pour faire ses louanges, concernant sa manière de jouer. Son ralentissement quasi pathologique serait à la base d’un jeu à nul autre pareil. Le batteur pour une fois laisse du temps aux autres artistes en scène. Il n’arrive pas tellement à faire deux choses en même temps. Il laisse donc respirer la caisse clair isolément. C’est certes assez nouveau mais pas forcément volontaire. Mais cet argument de l’originalité peut quand même s’entendre… mais ça s’entend encore mieux en écoutant la musique – point barre.

Ce documentaire est inutile

Voilà où nous mène l’idolâtrie. On en est réduit à sanctifier des trois fois rien. Et en particulier tous les faits et gestes et toutes les reliques, qui touchent les Stones, de près ou de loin.

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