Double messieurs. Stévenin, Berroyer. Pire cinéma français. Oliver Bitoun critique raté. 2/10

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Atmosphère confinée.

On étouffe dans cette réalisation de l’entre-soi. Jean-François Stévenin par ci, Jean-François Stévenin par là. Ce modeste comédien était sans doute en panne pour se permettre de réaliser ce film médiocre, dans lequel il s’attribue le rôle principal. Il n’est pas plus doué pour la réalisation qu’il l’est comme acteur.

Le public a fui en courant.

Et puis, c’est mal tourné. Et on n’entend mal les intervenants. Problème de diction ? Problème de prise de son ?

En réalité dans ce film tout est mal ajusté et bancal.

Cette amitié bizarre entre Yves Afonso et Stévenin n’a aucun intérêt. Pas plus que ne le serait un super-8 des dernières vacances. Cette affaire obscure de souffre douleur ne vaut pas tripette.

La pauvre Carole Bouquet s’est fourvoyée dans ce rien du tout, sans doute par amitié ou par pitié. Mais franchement ces sentiments en interne ne nous intéressent pas plus que cela.

Jackie Berroyer, qu’on a connu plus avisé, est à la fois coscénariste et acteur de deuxième zone.

Ce petit monde doit comprendre qu’il ne faut faire un film que quand on a quelque chose à transmettre et qu’on est doué pour cela.

Il n’y a là ni « burlesque » ni « souffle poétique », contrairement à ce qui est dit ici ou là. Deux qualificatifs confiscatoires qui ne sont que des cache-misère.

Un certain Oliver Bitoun va jusqu’à invoquer pour cette sous-mer*** une œuvre de Cassavetes. Preuve que ce prétendu « cinéphile compulsif » n’a rien compris. Et dire que ces critiques ignares se mêlent de cinéma, et ce sous l’égide de la Cinémathèque !

En 1986, on avait déjà cette capacité de nuisance qui a progressivement foutu en l’air le cinoche français.

« De grâce, de grâce, monsieur le critique

De grâce, de grâce, ne coupez pas mes fleurs »

Voici le pitch que répète en boucle, à la virgule près, les sites qui n’ont rien à dire et que l’on pourrait donc remplacer par des machines :

« Francois, un cadre sans histoire, mène une existence paisible, entouré de sa femme et de ses enfants. Un jour, il découvre sur la couverture d’un roman policier le portrait de son vieux complice Léo, qu’il n’a pas vu depuis 25 ans et qu’il connut jadis en colonie de vacances. Ce dernier est devenu cascadeur de cinéma mais est resté un éternel adolescent. Ensemble, ils décident de retrouver Kuntchinski (dit Kuntch), le troisième larron de la bande, pour recommencer le jeu qu’ils affectionnaient tant durant leur adolescence. »

Laissez tomber tous ces médias numériques perroquets qui squattent les premières places Google, alors que leur accès est payant et qu’ils n’ont rien à dire. Ils se recopient l’un l’autre, toujours les mêmes quelques lignes – vous avez manifestement à faire à un robot imbécile ! Effrayant et déshonorant pour notre éminent moteur de recherche. Allez plutôt sur notre site sans pub, bénévole et informatif.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Double_messieurs

https://www.cinematheque.fr/film/51337.html

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