Affaire Simone Lomoro, la vengeance d’une mère de famille : 15 décembre 2006, Raphaël Lomoro 47 ans est abattu et incinéré par son épouse Simone et sa fille Samantha.
Raphaël Lomoro est un de ces exaltés qui s’imagine pouvoir faire fortune dans nos anciennes colonies. Dès le début de sa retraite, il conçoit un projet de culture de la vanille à Madagascar. Sans jamais avoir été paysan.
- Il apparaît que la société « saveurs de Madagascar » est au nom de Simone Glapa (son nom de jeune fille) et a été créée le 3/3/2006, soit neuf mois avant le meurtre.
L’aventurier revient rarement, mais régulièrement, pour voir sa femme et ses enfants. Et là, plus de nouvelles depuis 6 mois. La sœur de Raphaël s’inquiète alors que sa femme et sa fille ne disent rien ! Bizarre !
Les fantasmes de traquenard ou de règlement de compte sur place vont bon train. Pourtant l’enquête démontre qu’il est bien venu en France au moment indiqué. C’est donc là que cela se passe.
Sa femme, Simone Lomoro accompagnée de sa fille Samantha sont d’ailleurs venues le chercher en bagnole à l’aéroport. Pourquoi n’ont-elles rien dit ?
Simone ment et on le constate aisément en découvrant chez elle des effets essentiels appartenant à son époux, comme sa carte vitale et sa carte d’identité. Des débits carte bleue ont également été observés alors que le gars était déjà mort.
Elle finit par avouer qu’elle l’a tué bout portant dans la voiture. Le mobile viendrait du fait que la victime aurait été particulièrement violente. Ce que conteste totalement la famille, hors épouse, du défunt. Il n’était pas du tout comme cela. Mais alors pourquoi ?
Le fait que l’une ou l’autre ait emporté une arme démontre la préméditation. Ce n’est donc pas un coup de colère, mais sans doute une “vengeance”. Mais de quoi ?
Le récit de Simone et la reconstitution ne collent pas avec les données médico-légales. De plus elle se trompe de pistolet, de position, et n’arrive pas du tout à s’en servir.
Une rumeur tenace susurre qu’elle couvre sa fille de 17 ans qui serait la vraie coupable. Les deux ont brûlé le cadavre qui ne sera jamais retrouvé.
Le procès est infect puisque la défense s’acharne à démontrer que la victime Raphaël a tous les torts, que le meurtre est donc une sorte de légitime défense. Ils cherchent également à salir la famille du mari, parties civiles, pour tenter de les contrer.
Le verdict est bizarre avec ces 17 ans de réclusion pour la mère, comme si on avait coupé la poire en deux – elle n’en fera que 8. Du sursis pour la fille.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Enqu%C3%AAtes_criminelles_:_le_magazine_des_faits_divers
