Exhumés. Sharon Vaughn, Myong Chong, Emelita Villa, tuées par Jack Reeves. 7/10

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D’un côté Emelita Villa Reeves, une très jeune et très belle dernière femme d’un pays lointain et pauvre, pour laquelle un américain était une occasion de s’en sortir et de mettre sa famille à flot.

De l’autre un militaire version poids lourd et très USA, Jack Reeves, qui aime les petites femmes mais qui a des idées diaboliques derrière la tête. Son pognon, il l’avait confisqué en grande partie à son père.

Ce tyran domestique particulièrement violant finit le plus souvent, par supprimer l’épouse du moment, dès lors qu’elle ne lui plaît plu. Trois sur quatre seront zigouillées.

Et bien entendu il maquille cela de diverses manières. Soit en suicide, soit en fugue avec X ou Y… Et plus cela passe, plus il se croit invulnérable.

Son petit manège a duré une longue période, sans qu’il soit inquiété le moins du monde.

Il a du cesser sa sinistre entreprise avec la disparition de la quatrième épouse. Là, on a fini par remonter l’affaire du pseudo-suicide originel, celui de Sharon DeLane Vaughn Reeves, qui avait eu lieu bien avant. Les autorités n’avaient pas fait de constatations médico-légales élémentaires, tant elles étaient confiantes dans une lettre manuscrite mentionnant les intentions de la future défunte, ayant trop souffert d’être partagée entre l’amour de deux hommes. Un faux ou un texte obtenu sous la contrainte, bien entendu. Sharon avait signalé son intention de divorcer peu de temps avant.

Le criminel qui croyait en foutre plein la vue et faire taire tous les soupçons par sa générosité, lui a offert un cercueil dernier cri. Ce cercueil fut également le sien. Il était totalement hermétique et a conservé l’assassinée dans un bon état de conservation malgré les 11 ans passés. L’autopsie était claire et nette. Meurtre. Et il était matériellement le seul à pouvoir le commettre.

Par la suite on a retrouvé la dépouille de sa dernière moitié originaire des Philippines. Et là encore tout allait dans le sens de sa culpabilité.

Comme avec la démonstration de ces deux meurtres, il avait désormais son compte, on ne s’est pas trop appesanti sur le décès suspect de la troisième,une jeune Coréenne nommée Myong Chong. Une curieuse noyade en se penchant un peu trop du bateau. Les peines quasi perpétuelles peuvent se rajouter l’une à l’autre, mais à quoi bon.

L’histoire est bien plus complexe que celle commentée dans le documentaire. Ce lien en anglais vous en apprendra davantage :

https://murderpedia.org/male.R/r/reeves-jack.htm

Pensée unique sur le Net – en fait copie stupide d’un texte qui traine et que ceux qui n’ont pas vu l’émission se contentent de recopier, sans même se soucier des fautes :

« En 1994, à Arlington, une femme signale la disparition de son amie Emelita à la police, alors que Jack, le mari de la disparue, ne semble pas très inquiet. La police ouvre une enquête. Seize ans plus tôt, la première épouse de Jack s’est suicidée dans des circonstances avaient semblées étranges. »

– Ceux qui suivent (et se ressemblent) ont pris soin de corriger les erreurs du texte ! Lequel paraphrase l’autre ?

« En 1994, à Arlington, une femme appelle la police pour signaler la disparition de son amie Emelita. Jack, le mari de la disparue, ne semble quant à lui pas très inquiet. La police enquête tout de même sur cette disparition, d’autant plus que, seize ans plus tôt, la première épouse de Jack s’est suicidée dans des circonstances qui, à l’époque, avaient semblées douteuses aux enquêteurs »

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