Voilà un film trop long et parfaitement inutile. Des pensionnaires d’une institution auraient disparu sur un site sacré des aborigènes lors d’un promenade en 1900. Je dis « auraient » car cette affaire sans épine dorsale n’est qu’un roman.
Sur 4 filles, une seule sera retrouvée… et bien entendu elle ne se souvient de rien.
Et donc pour combler le vide, on nous bassine avec des états d’âmes, des « atmosphères », des rêves plus ou moins postmonitoires (et non prémonitoires)… aucune substance à se mettre sous la dent. Cette mollesse caractérisée confine à la viscosité mentale. Et on voudrait nous faire passer cela pour de la poésie. Quelle honte !
Du début à la fin, on n’en saura pas plus. L’essentiel de cette daube consiste à nous ressortir tous les clichés victoriens et apparentés. Une sorte de chromo pseudo-romantique très conventionnel.
Est-ce que ce défilé de donzelles en pyjama ou autre accoutrement ridicule vaut vraiment la peine de perdre autant de temps ? La note donnée vous donne clairement mon opinion.
Et vous avez vu ma provocation, avec ce terme « Explication » dans le titre. J’insiste, l’Explication c’est qu’il n’y a pas d’explication. Ce « machin » c’est une soupe de cailloux (rock) sans le moindre ingrédient supplémentaire. Ce délayage du rien par le rien est typique de ces piètres réalisations.
Et ce ou ces « serial killer » ? C’est avant tout le scénariste bien sûr, avec pour complice le réalisateur. Des sortes « d’impuissants » qui se réjouissent de voir ces filles disparaître. Ce sont ces pervers monomophes bien sûr les coupables. Il y a qu’à voir comme la caméra s’empresse autour de ces adolescentes qui gigotent, surtout quand elles souffrent. Le sulfureux David Hamilton n’est pas loin.
Le pauvre Peter Weir est celui qui a commis Le Cercle des poètes disparus, un film démagogique et qui a donc plus au grand public.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Pique-nique_%C3%A0_Hanging_Rock
