Fort Utah (1967) 3/10 Virginia Mayo 

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Un film cow-boy « infesté d’Indiens » (dixit!)

Une caravane de braves civils traversent une région pleine de dangers… et de stéréotypes.

Ces autochtones à cheveux longs et à plumes, ne sont que des figurants qu’on abat gaiement, comme au tir aux pigeons. Un bon blanc peut tuer au moins dix natifs. Pas d’hésitation, ces peaux rouges sont féroces, primitifs, sanguinaires. Des sous hommes pour tout dire. De la vermine à faire disparaître. Même s’ils ont parfois un chef reconnu comme noble et valeureux.

  • De nos jours on a encore par ci par là ce schéma colonisateur, où des pauvres types qui se défendent avec leurs faibles moyens, finissent par passer pour les agresseurs.

Le conducteur du convoi blanc est bourru. Il a du mal à trouver la bonne solution. Le héros, façon chasseur de primes, vient le seconder. Des tuniques bleues passent par là. Ils sont rapidement liquidés. La caravane est décimée.

Ceux qui restent se réfugient dans un fort Utah désert. Des brigands ont fait le ménage. Ils vont revenir en force.

Concours de gros bras, castagne permanente. Il s’agit de montrer qu’on n’est pas des mauviettes. Courage, lâcheté, vengeance et petite pépé.

Du cinéma d’avant avant avant. Petit format. Peu d’envergure.

Le film était vieillot et dépassé dès sa création. En 1967, on en était déjà à « Le lauréat » !

Aucun intérêt, à part de nous montrer comment toucher le fond.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_Utah

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