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Faites entrer l’accusé : les frères Konhu, le rocher de Kanumera

Je sais que la Ligue des droits de l’homme, les acquittators, les comités de soutien préfabriqués, les woke défenseurs par principe des minorités, les membres du clan dont dépend les suspectés, les témoins miraculeux qui chantent la même chanson, les médias en mal de papier, se prosternent devant cet adage qui martèle que le doute doit profiter à l’accusé.

« Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que condamner un innocent », Zadig, Voltaire

Et ici les mêmes, très agressifs, vont jusqu’à prétendre qu’il n’y a aucun doute quant à l’innocence des suspects. Le documentaire dit tout autre chose. Et on devrait avaler tous ces propos borderline tout cru.

Un avocat des parties civiles, fermement convaincu de la culpabilité des inculpés, ose dire que de remettre en liberté de tels criminels n’est pourtant pas bien loin dans l’échelle de l’indignation. Et la famille de la pauvre Japonaise trucidée pleure. Mais qui s’en soucie avec une telle « victoire », qu’ils pensent sans doute pouvoir comparer à l’issue du noble combat de l’Affaire Calas (Voltaire ).

On peut citer l’hyperactif Me Jean-Jacques Deswarte à la défense Panzerdivision qui nous dit qu’il a pleurer de joie lors de l’acquittement. En effet il peut remercier la justice française. Il y a aussi Me Frédéric de Greslan à l’attaque, fleuret moucheté et qui lui a sans doute pleurer plus dignement en cachette devant ce verdict définitif qui l’accable.

Les arguments sont du type « pas d’ADN des suspects DONC ils sont innocents ». On est dans un mauvais syllogisme, mais qui s’en soucie. Et bien entendu il y a l’astuce classique du nuage d’encre, avec remise en cause de l’enquête jusqu’au moindre détail et mise en cause artificielle d’autres personnes.

Le dernier jugement relaxe les accusés et donc on n’a pas le droit de remettre cela sur le tapis. Il n’en demeure pas moins vrai que les criminels « non identifiés » sont libres.

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Dans un premier temps de nombreux indices orientent la police vers les « propriétaires » kanaks d’une île sacrée. Ils ont un passé violent, dont un viol attesté. Ils se conduisent mal. Sans jeu de mot, les frères Kohnu sont connus défavorablement. Mais tout cela sera transformé lors de l’appel tardif en une saga où ce serait des braves types respectueux des traditions et des bienfaiteurs de l’humanité.

La pauvre Mika Kusama, est une touriste amie de la France. Et son parcours va s’arrêter brutalement en Nouvelle Calédonie à l’île des Pins. Pensons un peu à elle et à sa famille très digne.

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Je mets 8/10 car Mme Frédérique Lantieri n’a pas eu peur de s’engager sur ce rocher plein d’aspérités et on ne peut plus casse-gueule. L’Omerta aurait été plus confortable.