From Paris with Love – Bons baisers de Paris (2010) 4/10 Luc Besson 

Temps de lecture : 2 minutes

Pauvre Luc Besson !

Qu’est-ce qu’il a Besson ? Il est fâché avec tout le monde, ou quoi ?

  • Son héros incarné par John Travolta a le « permis de tuer ». Et il ne se gène pas. Il passe son temps à canarder, sans réfléchir, sans discuter. Il idolâtre les flingues. Point barre.
  • Il n’a même pas l’idée, de garder quelques malfaisants en vie, pour les faire parler et remonter la filière.
  • Du grand n’importe quoi. Pas plus glorieux au final, qu’un mauvais jeu vidéo « shooter », qui n’aurait comme seul « exotisme » de se passer dans le 9.3.

Mais le film qui tue, n’arrive pas cependant à la cheville de « LotR: Le Retour du Roi » de 2003, avec un score de 836 selon http://moviebodycounts.com

Je passe pudiquement sur les poursuites et les bagnoles qui explosent à chaque croisement. Il n’y a que quelques cerveaux reptiliens, qui sont encore susceptibles de réagir, à ces stimuli primaires usés jusqu’à l’os.

Dans cette fuite en avant, le réalisateur nous gratifie de ce qu’il pense être le paroxysme du « il ne faut se fier à personne » :

  • Le deuxième cadre espion, Jonathan Rhys-Meyers, file le parfait amour avec une belle BCBG, au-delà de tout soupçon. C’est la douce Polonaise Kasia Smutniak, qui est chargée de nous apaiser (*)

Et donc, comme de bien entendu, cette jeune femme aimante, souriante et équilibrée, est en fait une convertie fanatisée. Elle n’aspire qu’à une chose, c’est de se faire sauter pour le bien de la cause. Pas sauter façon gaudriole. Non, sauter au premier degré, c’est à dire avec tout le panel des pains de dynamite autour du corps.
Pourtant son amant est une sorte de petit génie qui fréquente les ministres, qui connaît son métier… et il n’a rien vu. Luc tu nous prends pour des truffes !

Il faut se faire une raison, Besson est un réalisateur très moyen et assez opportuniste.

https://fr.wikipedia.org/wiki/From_Paris_with_Love

John Travolta
Jonathan Rhys-Meyers
Kasia Smutniak

Envoi
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