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Réflexion générale à partir de la Grande histoire des armes. Vulgarisation heureuse. Europe anti-woke. 8/10

Et si la fascination pour le génie inventif de l’armement se doublait d’une fascination pour la paix ?

Il n’est pas donné à tout le monde de comprendre le « Si Vis Pacem, Para Bellum ». Et donc les pacifistes bêlant, qui ne savent dire que « la guerre c’est mal », et sautent comme des cabris en brandissant leur aphorisme ultra-basique, sont très loin d’assimiler ces notions.

A l’époque de l’Occupation, il y a fort à parier qu’ils aient été tentés par la paisible Collaboration. L’histoire qu’on leur fiche la “paix”.

Venons-en à la science documentaire en France et ailleurs :

Il est clair qu’en France on a donné les rennes à quelques égarés woke et décroissants, afin de « renouveler » cet exercice. En tout cas c’est le cas pour une bonne partie de la production. D’ailleurs nos « œuvres » ne s’exportent pas du tout, ce qui est un signe alarmant… qui n’alarme personne.

Le champ est libre. Et d’autres pays ont choisi au contraire le progrès et la qualité.

Même nos voisins allemands, qui ne brillaient pas jadis dans l’audio-visuel, se sont accaparés ces nouveaux outils avec bonheur. Et quand ils traitent de l’histoire, même aidés par les anglo-saxons, ils n’hésitent pas à mettre en valeur leurs propres savants et découvreurs.

C’est le cas ici. Et c’est bien fait pour nous !

Le seul Français convoqué est l’inventeur de la poudre B, un produit qui a surclassé l’ancestrale poudre noire. Paul Vieille a remplacé enfin le salpêtre des maisons par la nitrocellulose. C’est une immense avancée. Où est sa statue ?

Autre non-Allemand réquisitionné : il s’agit du Suédois Alfred Nobel à qui on doit la stabilisation et la transportabilité de ces nouvelles charges, sous la forme de bâtons de dynamite. Il fera fortune ce qui donnera de quoi alimenter son « prix Nobel » à perpétuité.

Le niveau scientifique et didactique de cette série étrangère est assez remarquable et fait passer les locaux semi-analphabètes, qui squattent notre PAF, pour des glands insignifiants. Les nôtres cochent toutes les cases de la bêtise, il serait temps que l’on s’en rende compte et qu’on dénonce ce gaspillage de temps d’antenne. Mais devant une telle masse de présupposés tant rabachés qu’ils finissent par passer pour des vérités, le courage manque aussi ici.

Mettre en avant la femme de Durer plutôt que le grand artiste est passablement crétin, surtout si on veut défendre en cela une certaine forme de féminisme. Et cela je l’ai vu : https://librecritique.fr/moi-albrecht-durer-2021-4-10/ – Et ceci n’est pas un cas isolé. Si on n’y prend pas garde cela sera bientôt Yvonne et non pas le grand Charles, le fondateur de la France Libre et l’organisateur de la Libération.
On voit aussi des tentatives révisionnistes visant à faire de nos chasseurs-cueilleurs avant tout des chasseuses-cueilleuses.
Et selon ces théories fumeuses basées sur à peu près rien, hormis l’idéologie, la Vénus de Willendorf n’aurait plus rien à voir avec la féminité et la fécondité, mais serait une grand-mère bienveillante ou n’importe quoi d’autre qui la ferait échapper à une supposée masculinité toxique. https://librecritique.fr/venus-de-willendorf-icone-de-la-prehistoire-avis-archeologie-feministe-revisionniste/ – On croit rêver.
A noter l’absence totale de réaction de la critique. Soit, en bonne autruche, elle se garde bien de juger et garde la tête sous le sable, soit pour paraître suivre un mouvement “irréversible”, elle encense le « renouvellement » franchouillard du genre.

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La grande histoire des armes est une série d’émissions, elles-mêmes composées de plusieurs sections plus ou moins jointives. Ce qui nous fait une belle accumulation de mini-épisodes denses et significatifs.

Nos habiles concepteurs germains et britanniques, ne versent pas dans les seuls jugements fats, anachroniques et auto-valorisants. Ils mouillent leur chemise, déploient de la bonne 3D, refabriquent des armes… et dépensent sans doute un « fric de dingue », mais surtout agitent la matière grise.

Chaque élément constitutif est expliqué, ce qui occasionne des multiples digressions. Mais on peut quand même suivre.

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