Tromperie sur la marchandise.
N’est-il pas incroyable que cela soit un Etan Cohen qui enterre ainsi l’humour anglo-saxon ? Non pas vraiment, car il ne faut pas le confondre avec son valeureux homophone Ethan Coen. Celui de Barton Fink, Fargo, The Big Lebowski, O’Brother, No Country for Old Men… et surtout A Serious Man, true Grit et l’extraordinaire La Ballade de Buster Scruggs.
Etan Cohen peut se vanter pour son travail dans Beavis et Butt-Head, mais cela s’arrête là. Holmes et Watson est affecté, concombre, répétitif et sans imagination.
L’humour ne tient que par des quiproquos grossiers. Le faux Holmes Will Ferrell se trompe systématiquement en prenant le contre-pied des évidences. John C. Reilly en tant que Dr Watson semble plus lucide… jusqu’au moment où il tombe amoureux de Rebecca Hall.
On ne peut pas tenir un film rien qu’avec cela.
Kelly Macdonald incarne une Mme Hudson assoiffée de sexe. C’est elle la coupable principale en tant que fille cachée de Ralph Fiennes, le Pr James Moriarty.
Will Ferrell / Sherlock Holmes qui n’est pas à une bizarrerie près s’éprend de Lauren Lapkus, en tant qu’une Millie laide et dysfonctionnelle.
La Reine Victoria / Pam Ferris passe par là et s’en prend plein la tronche façon « lèse-majesté ». On tombe dans la farce à la Y a-t-il un flic pour sauver la reine ou le sketch Mr Bean : Rencontre avec la reine d’Angleterre, en bien moins réussi.
Le film sombre, comme le Titanic, en une ridicule comédie musicale. Les clowns se démènent, mais n’arrivent pas à nous amuser.
Le film a été très justement distingué par une multitude de Razzie Awards en 2019
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Holmes_et_Watson
