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Stop ! On n’en peut plus de ses resucées sans talent du film Les Hommes du président de Pakula avec les journaleux Dustin Hoffman et Robert Redford.

Oui le quatrième pouvoir existe, on le sait depuis un moment. Mais pourquoi nous infliger ce long-métrage si peu innovant dans le fond et la forme ? Réponse : car cela a été une mini série à succès et que les producteurs voient les pépites à en tirer.

Jeux de pouvoir (film) veut à la fois « dénoncer » le pouvoir politique corrompu et les fricotages litigieux entre de multiples sphères d’influence. Il en fait trop et pas assez.

Ben Affleck, le politique haut placé, copine de longue date avec le bedonnant journaliste Russell Crowe. Lequel est un électron libre étroitement surveillé par sa cheffe Helen Mirren. Mais il aura aussi à s’occuper de la débutante blogueuse Rachel McAdams. Jeff Daniels, qui a pas mal grossi lui aussi, passe par là. Il traîne une mine hypocrite, l’histoire de nous faire suivre une fausse piste. Ce micmac donne dans tous les clichés du genre.

Et comme tout le monde s’attend à ce que les principaux criminels soient Jeff Daniels et les patrons des mercenaires de PointCorp… forcément cela ne sera pas eux. Ce rebondissement tout pourri, se nourrit d’une minable « imprévisibilité » … totalement artificielle et « prévisible ».

L’affaire se termine avec grandiloquence, alors que Russell Crowe tape la réalité sur son clavier pour éclairer le monde entier. Mais qu’il aurait l’élégance de faire signer en premier le « papier » par la novice Rachel McAdams. On est en pleine épopée pompier américaine, pas plus que cela.

Ce n’était vraiment pas la peine de réveiller Russell Crowe, Ben Affleck, Rachel McAdams et Helen Mirren pour si peu.

Le film rentre à peine dans ses fonds. Ce qui est déjà trop gentil pour un tel nanar. Il ne faut pas s’étonner que les journalistes chargés de la critique du film aient été indulgents avec un scénario qui met leur profession au centre. Cet entre soi ne nous concerne pas beaucoup, continuons à mépriser ce film comme il se doit. C’est notre liberté de « libre critique ».