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Raté ! Et dire que j’ai loupé faute de temps, un voyage de la France à la Tanzanie, jadis alors que j’étais étudiant. Un ami baroudeur de la famille, véhiculait de petits avions vers cette partie enthousiasmante de l’Afrique. Il me disait qu’on passerait par l’Égypte en survolant à basse altitude ces merveilles. Il était très élogieux sur la Tanzanie où il vivait pour partie. Le reste de sa famille étant à Strasbourg.

Autant le dire d’emblée, il y toujours une petite barrière entre Antoine de Maximy et les autochtones. D’où un malaise qu’on ne trouve pas ailleurs, même si le principe de ce périple vraiment tout seul est bon. C’est un peu de sa faute car il maintient une distance et ne se permet aucune familiarité. Le contact direct le rebute. Il ne cherche pas à les amadouer. Mais les rencontres qu’il fait sont sans faux semblants et si les natifs semblent parfois se moquer de lui, il n’applique pas de censure. On paye donc la crudité des rapports.

Ici en 2017, avec ces êtres bien différents de lui, c’est plus flagrant encore.

A voir ces noirs des « réserves » si bien acclimatés à la civilisation blanche, mais qui conservent juste ce qu’il faut d’intérêt pour des touristes peu regardant, on doit se poser des questions. de Maximy ne revendique pas l’authenticité dans son jus ; mais la réalité du terrain. Y compris dans cet état là. Alors que dire de ces habits ethniques dont on se demande s’ils ont été fait en Chine, de ses Fantas et autres, de ces motos rutilantes…

Laissons la parole aux perroquets robotisés qui sévissent sur les premières places de Google :

« Antoine parcourt la Tanzanie, pays d’Afrique de l’Est connu pour ses grandes réserves animalières. A moto, il explore les reliefs avoisinant Morogo, région montagneuse. Dans un petit hameau isolé, il rencontre un groupe de jeunes et fait la connaissance de Nuwia Issa, qui tient la petite épicerie. Il passe la nuit chez le commerçant après une fête mémorable. A Dar es Salam, Kasililika lui raconte ses difficultés d’homme d’affaire. Antoine termine son voyage à Arusha, près du Kilimandjaro. Il passe les collines à moto pour atteindre le territoire des Masaïs. »

Allez et venez sur notre site sans pub, bénévole et informatif. Laissez tomber tous ces bidules commerciaux qui squattent les premières places Google, alors que leur accès est payant et qu’ils n’ont rien à dire. Ils se recopient l’un l’autre, toujours les mêmes quelques lignes – vous avez manifestement à faire à un robot imbécile ! Effrayant et déshonorant pour notre éminent moteur de recherche.