Ce film démarre en VO avec un double handicap. Il est en catalan et en allemand. Si au moins la partie barcelonaise avait été en castillan, j’aurais pu aborder plus clairement certaines choses. Mais sans doute qu’alors mon constat aurait été pire.
Le film est lent, prétentieux et peu intéressant. Cela crève les yeux et il n’y a pas besoin de sous-titrage pour voir cela.
Le coup d’Erasmus, on a déjà donné.
Étudiants de 2017, allez réviser vos classiques, surtout avec le film surdoué l’auberge-espagnole de 2002 de klapisch. Vous cesserez de vous triturez le cerveau avec ces copies nombrilistes et peu intéressantes comme ce « Júlia Ist ». Il y en a un peu marre de cette complaisance de ces jeunes sans talent et larmoyants, entre eux. On dirait qu’ils ont fait la grande guerre et qu’ils l’ont gagné. Alors qu’ils redoutent même la simple Guerre des boutons.
A quoi bon essayer de nous démontrer la froideur de l’Allemagne par rapport aux supposées chaleurs de l’Espagne. L’ambiance générale est réfrigérante quel que soit le lieu. Et ce n’est pas du fait d’une fidèle retranscription des affres du vécu. Ce qui cloche bougrement c’est la maladresse de Elena Martín qui est à la fois réalisatrice besogneuse et complaisante… et sa propre héroïne. Ce qui avait vocation à être un projet de fin d’études aurait du être tué dans l’oeuf. Peut être que Elena Martín serait parti d’un meilleur pied, une fois cette « leçon » bien comprise. Et dire que cette novice a une page dans wikipédia !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Elena_Mart%C3%ADn
