Et dire qu’en 2023 on est encore capable de produire des stupidités pareilles.
Ambiance fin de dix-neuvième siècle… enfin comme les mauvais cinéastes l’imaginent. Décors et habits d’époque chez les gens riches et/ou les nobles ; cela ressemble du Jane Austen, mais un siècle plus tard. Voilà donc de quoi me hérisser le poil.
La nonchalance des adolescents, et le wokisme sous-jacent, tels qu’on nous les donne à voir, sont plus en phase avec notre ténébreux vingt-et-unième siècle. Si l’on se réfère à L’Ange bleu qui survient un peu plus tard mais dans le même pays, les jeunes gens n’ont pas cette latitude bien au contraire. Et ce hiatus avec la jeunesse est exprimé encore plus nettement dans Le Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen de Stefan Zweig. Les jeunes sont méprisés par les « grands » et c’est pourquoi ces petiots s’obligent à leur ressembler. Confer les premiers films où on les voit déguisés en petits adultes. Donc déjà nos concepteurs ont tout faux.
C’est tout le problème avec cette nouvelle génération de réalisateurs, comme cette jeunette Stella Marie Markert, qui n’a forcément quasi aucune expérience, ni aucun recul sérieux sur la période dont elle cause.
De plus on sent les concepteurs abreuvés d’argent subventionné facile. Résultat le grand néant mis en scène. Avec une indéniable prétention de surcroît.
Les obscures acteurs ne font pas mieux. Leur suffisance n’arrange rien.
Qu’est-ce qu’on s’ennuie. J’ai été incapable d’aller jusqu’au bout des 22 minutes.
Vous ne trouverez sur Internet que ce résumé repris par les machines :
« 1895 : Fils d’un riche industriel, Hermann est lié depuis l’enfance aux jumeaux Emil et Klara von Schönaich. En épousant son amie Klara, le jeune homme intégrerait la noblesse, tandis que les von Schönaich pourraient conserver leur train de vie extravagant grâce à sa fortune. Mais les jumeaux ne l’entendent pas de cette oreille.. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Monde_d%27hier._Souvenirs_d%27un_Europ%C3%A9en
