La petite marchande d’allumettes (1928) 6/10 Les Renoir et Catherine Hessling + Andersen.

Temps de lecture : 2 minutes

La Petite Fille aux allumettes est un conte d’Andersen, comme vous devriez le savoir tous. A moins que vous ne soyez de la génération qu’on a bercé avec Goldorak et le Pikachus. Ou des générations suivantes, pas mieux !

C’est un conte lacrymal à dormir debout.

Une pauvre petite mendiante, qui finira ensevelie sous la neige, s’évertue à essayer de vendre des boites d’allumettes. Lesquelles doivent être bien mouillées quand on y pense.

  • Fernand Raynaud a eu plus de bonheur avec des lacets.

Elle n’arrive pas à en caser une. Visiblement les passants sont pressés de rentrer chez eux, car il y a un froid mortel.

  • C’était l’époque « heureuse » d’avant le réchauffement climatique.

Comme c’est foutu, elle décide de « manger » son petit commerce. Façon de parler, car elle ne fait que d’essayer de se réchauffer, en craquant son matériel à base de phosphore.

  • Notre bon Renoir fils, donne un indispensable message d’avertissement. Il nous dissuade d’utiliser le même procédé. Cela ne marche pas, nous dit-il textuellement (sur un panneau, car c’est un film muet). Ne rigolez pas svp.

Et bien sûr la petite s’éteint aussi sûrement que ses allumettes.

Le court métrage ne s’attarde que sur une allumette. Après il oblique dans les supposés songes de la fille. D’abord cela se passe bien. Ça se gâte quand apparaît un drôle de bonhomme avec une Totenkopf (bien avant que la tête de mort frontale soit utilisée par les SS)

Voilà c’est tout. Mais Renoir a vraiment réussi à nous frigorifier.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Petite_Marchande_d%27allumettes

Catherine Hessling (dont on a plusieurs portraits par le père Renoir ! Cette jeune “rousse bien en chair” a été la compagne du fils… et du père)

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