Le Gros Coup. Petit film de Valère, Riva, Krüger. 4.5/10

Temps de lecture : 2 minutes

Au risque de paraître un peu cracher dans la soupe, je me dois de dénoncer ce cinéma plan-plan qui ne brille pas par l’imagination. De tout temps, il y a dans la création, un phénomène récurrent consistant à s’imiter l’un l’autre par vague. Si cela marche pour lui, pourquoi cela ne marcherait pas pour moi, se disent les réalisateurs les moins audacieux.

Le Gros Coup montre dans son titre qu’il veut se faire aussi gros qu’un bœuf. Il appartient en plein à cette catégorie des films suiveurs du milieu des années 60.

C’est encore l’époque des films noir et blanc conçus comme des romans policiers et pas plus. Avec une intrigue qui s’étire de « page en page » et des rebondissements à échéance aussi régulières que dans les feuilletons.

L’idée est de faire son malin. Vous croyez ça, on vous assène cela. Et ainsi de suite, dans un cadre de « teasing » assez artificiel. L’ensemble n’oublie pas la romance, l’affichage de « millions » et les acteurs célèbres. L’histoire de mettre de l’huile dans les rouages.

On est bien loin de l’envergure de Ascenseur pour l’échafaud – 1958 – de Louis Malle.

Emmanuelle Riva a récupéré l’intégralité de l’entreprise de bateaux de plaisance (Riva ?) en faisant mourir son mari dans un faux accident. Elle a aussi empoché l’assurance. Elle et son amant maudit sont sur un nuage.

Hardy Krüger est un joueur de football qui a du arrêter sa carrière car il conduisait un des véhicules en collision. Il est épaulé par le vrai Roger Couderc, ce qui ne change rien.

Un fouineur lui explique qu’il a été roulé et qu’il peut faire chanter le couple criminel. Et hop il sera éliminé. Hardy Krüger entreprend de faire justice lui-même.

Jean Valère, bien que décédé nonagénaire, n’a pas laissé de grandes traces dans le cinéma français.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Val%C3%A8re

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Gros_Coup

Envoi
User Review
0 (0 votes)

Laisser un commentaire