Les six femmes d’Henri VIII (1972) 6/10 Donald Pleasance

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Les films historiques anglais de cette époque ont tous le même parfum. C’est joué sans génie particulier et la réalisation reste conventionnelle. On nous fait entrer dans l’histoire par la petite porte côté. On pourrait parler d’une sorte de reportage historique.

La version moderne ici : Avis. Film. Six femmes Henri VIII – Donald Pleasance – Rampling – Résumé. Aperçu (1972) 6/10

L’intérêt tient dans le romanesque historique, de la vraie vie de ce roi gourmand.

Au début, les jeunes femmes ont défilé pour une raison d’état : le monarque avait besoin d’un fils comme successeur. La première, Catherine d’Aragon a été mariée pour des impératifs d’alliances internationales. Il l’a quand même gardé un bon moment, mais ce fils ne venait pas. Le Pape traînait des pieds pour prononcer le divorce d’avec Catherine d’Aragon. Pourtant l’excuse était recevable, il avait épousé la femme de feu son frère (interdit dans le Lévitique).

  • Mais il ne faut pas négliger le rôle d’Anne Boleyn dans la répudiation de la première femme. De la bombe, la plus jolie du tableau de chasse. Education française chez François premier. Bien campée par la jolie Charlotte Rampling, en jeunette féline, qui fait tourner la tête du roi. D’après le film elle n’aurait pas accepté le statut de simple maîtresse. Elle ne se serait donnée à lui qu’une fois mariée. Ah que les hommes sont faibles !

Que ce soit par raison d’état ou pour les beaux yeux d’Anne, le souverain n’a pas craint de braver Rome et de provoquer le schisme anglican. C’est assez lourd de conséquence ce truc là. Excommunication, brouille avec d’autres puissances, mais aussi massacre du clergé réfractaire, confiscation des biens de l’église…

La piste avait été un peu dégagée. Il y avait quand même un précédent récent avec Luther.

Par la suite, et en particulier pour l’avant dernière, Catherine Howard, 17 ans, on voit bien que la raison d’état passe en arrière plan et qu’il s’agissait surtout de démangeaisons personnelles.

Ce qui laisse pantois (on dit encore cela?), ce sont les décapitations des épouses présumées coupables d’adultère. On ne rigolait pas trop avec ça.

L’idée des films de l’époque est de coller à la réalité tout en romançant dans le goût du public. Les méchants sont donc vraiment méchants. Les filles défilent à point nommé. Les conseillers influents usent de ruses. On connaît le rôle de Cromwell.

Que ces femmes étaient bien courageuses. Leur bravades, leurs pas de côté, étaient sanctionnés par la peine la plus sévère. Elles n’ont pourtant pas hésité.

Les six ? Catherine d’Aragon (1509-1533) Anne Boleyn (1533-1536) Jeanne Seymour (1536-1537) Anne de Clèves (1540) Catherine Howard (1540-1542) Catherine Parr (1543-1547)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_VIII_and_His_Six_Wives

Keith Michell Charlotte Rampling Jane Asher

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