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Pourquoi se fatiguer à faire de longs développements, alors que nos gugusses de cinéma ne se sont visiblement pas foulés ?

L’honorable Patrice Leconte déçoit pas mal ici. Quant à Bernard Giraudeau et Gérard Lanvin, ils ne sont pas meilleurs que d’habitude. Loin s’en faut.

Sans être foncièrement sympathique, Giraudeau était plus à son aise dans Et la tendresse ? Bordel ! (1979) ou Viens chez moi, j’habite chez une copine (1981).
Gérard Lanvin n’est supportable que quand il ne se prend pas au sérieux. Ce qui est rarement le cas. Il faudrait donc voir du côté de Marche à l’ombre (1984), des Frères Pétard (1986) ou de Camping (2006).

La feuilletonesque Christiane Jean, des Filles d’à côté et des Nouvelles Filles d’à côté, n’a pas fait grand-chose d’important au cinéma. Son rôle ici confirme le peu d’enthousiasme qu’elle peut susciter.

Ils se sont mis à trois pour « commettre » ce scénario affligeant ! Bruno Tardon, Michel Blanc, Patrice Leconte. On connaît bien les deux derniers.

On trouve mieux pour faire la visite en profondeur (hum) des gorges du Verdon. Même en 1985.

L’évasion initiale est pourrie de chez pourri. Le casse du siècle ne vaut pas mieux. Et pour tenter de pimenter l’affaire, on a droit à l’ultra-classique « qui fait quoi en réalité ?», ou son équivalent « qui est le traître, qui est droit ?». C’est vraiment particulièrement paresseux et besogneux, tout cela.