Foi et société.
Sujet développé en trois parties :
- pape-benit-lhomosexualite-maladie-de-lame-tempete-dans-un-benitier
- pape-contre-pie-x-homosexualite-perversion-du-cerveau-pain-beni
- macron-indecis-fin-de-vie-et-en-meme-temps-foi-soins-palliatifs-et-quoi (ICI)
Cette réflexion fait suite à la critique du Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF), avec ce souverain pontifiant, qui autorise du bout des lèvres, la bénédiction de couples de même sexe. Ce sujet est exploré sur une autre page du site.
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Plutôt que de tomber dans cette éprouvante scolastique, dont on n’a rien à cirer finalement, le pape (Pape?) aurait été plus utile en appuyant la demande de ces personnes dans une immense détresse psychique, qui veulent mourir « tranquille » dans la dignité. Et qu’il feint de ne pas entendre. Ou pire encore, qu’il incite à mourir dans la douleur, tel le Christ.
Le bon secours et la plus élémentaire charité chrétienne, consisteraient à lever ces verrous moraux, conçus uniquement pour des raisons de principe et basés sur des axiomes totalement désuets. Ce genre de chape me semble d’un total obscurantisme, basé sur la manipulation de spectres et de vieilles lunes, comme les feux de l’enfer.
Et ce sont bien ces « guides » prétendument spirituels, et quelques autres, qui empêchent les choses d’avancer dans le bon sens. Comme ils s’obstinent encore contre la pilule, les préservatifs et l’avortement légitime.
Pourquoi devrions nous respecter leur avis ? De quoi je me mêle ?
Pourquoi devrions nous nous courber devant ce qui n’est que de la foi, sans autre justification sérieuse, que de nous soumettre. Autant admettre alors que nos vies soient guidées par la position des astres ou que notre salut dépendrait de sacrifices humains.
Et surtout pourquoi nos gouvernants s’embarrassent-ils de ces points de vue tordus, hormis pour de considérations électorales. C’est ce qui ressort encore une fois dans le texte ci-dessous avec ce soin de ne pas vouloir « fracturer le pays ». Encore une resucée de
Discours du président Macron le 20/12/23. Résumé TF1 de la partie consacrée à la « fin de vie » :
Dans un premier temps, il a insisté sur la nécessité de mieux assurer les soins palliatifs en France : “La première chose qu’on doit faire, c’est parachever le modèle français des soins palliatifs, en continuant à investir, en corrigeant les inégalités qui existent dans nos territoires.”
Le projet de loi sera ensuite transmis au Conseil d’État, avant d’arriver en Conseil des ministres “courant mars-avril”, avant de poursuivre “son chemin parlementaire”. Sans urgence, là non plus : “J’assume de prendre le temps. Si on fait mal, soit on le fait mal, soit on fracture le pays.”
- Commentaire RW : revoilà le sempiternel laïus qui vise l’en même temps. Les gens qui attendent une réponse urgente comme la pauvrette Françoise Hardy ne vont pas comprendre ce « Dans un premier temps… des soins palliatifs » – Il faut donc encore attendre et attendre, alors que le problème pour certains est sans issue correcte. C’est vraiment dramatique.
Sur le texte à venir, “nous ne prendrons pas une loi qui touche les enfants. Nous ne prendrons pas une loi qui prend les cas psychiatriques. Cette loi traitera nos compatriotes en âge adulte, qui ont leur discernement, qui ont des maladies incurables avec des souffrances réfractaires aux traitements”, a détaillé le chef de l’État.
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A moins de vouloir ménager la chèvre et le chou – ce qui est une signature macronnienne – il n’y aucune raison de mettre la superstition dans l’autre plateau de la balance, à égalité avec le bon sens, la raison et surtout la volonté du peuple dans son immense majorité.
La foi des uns, voire l’obscurantisme, ne peut être opposée à cette liberté fondamentale de vouloir disposer de son corps. On s’est déjà battu pour cela dans les années 70.
Il faut bien entendu des garde-fous. Mais on doit les chercher dans la raison et une bonne justification. Il nous faut pouvoir aider cet aller simple.
Et c’est pour ça, qu’il faut admettre que la société, nous ferait à nous les praticiens, un très grand cadeau, si elle nous donnait les ultimes clés de la pharmacie ad-hoc. Et dire que les confrères ne s’en rendent pas trop compte. Triste époque !
Sujet développé en trois parties :
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