La série « Dangers dans le ciel » nous relate le plus héroïque des sauvetages. Les officiers de bord, dont principalement le commandant James Gibson (54 ans), ont été parfaitement, réactifs, inventifs et judicieux. Ils ont sauvé tout le monde.
Et ce n’est pas du flan !
Pourtant, c’était loin d’être gagné avec cette hélice qui s’est envolée et qui a fait une grosse brèche dans le fuselage. L’avion a été dépressurisé et des câbles essentiels à la gouverne ont été fortement coincés. En jouant sur la force des bras et un peu d’hydraulique, le cap a été à peu près rétabli. Mais le plus dur était à venir ; se poser au sol à l’aéroport international d’Anchorage, dans les pires conditions.
Seul le sang froid et l’intelligence de l’équipe a permis de faire un atterrissage jugé quasi impossible. Comme sérieux handicaps, on note une très faible capacité de diriger l’appareil, obligeant à jongler avec le pilotage automatique, une vitesse trop grande pour la piste, le choix d’un deuxième et ultime passage qui aurait pu être fatal, l’arrêt volontaire des moteurs restants en vue de limiter la vitesse au sol, mais qui rendait le freinage principal impossible. Un choix cornélien à faire en quelques secondes.
L’exploit est si titanesque que le Président Reagan a invité le pilote à la Maison Blanche pour une remise de médaille. Les Américains en sont fiers. Mais pour une fois notre capacité d’émerveillement dépasse les frontières. C’est l’homme dans ce qu’il y a de meilleurs au-delà de toutes autres considérations chauvines.
La cause initiale maintenant : en 1983, le Lockheed L-188 Electra est connu pour perdre ses moteurs ! Le moteur en cause ayant été perdu dans l’océan, on n’a jamais pu déterminer exactement ce qu’il en était.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_Reeve_Aleutian_Airways_8