La Russie pensait en avoir fini avec la malédiction commerciale qui touchait sa production aéronautique civile. En 2012, le tout nouveau Soukhoï SuperJet 100 était manifestement un bon avion, dans la tranche des moyens porteurs. Il fallait maintenant en assurer la promotion et trouver les acheteurs.
La tournée commerciale avait bien commencé. Les essais destinés à de futurs clients étaient prometteurs. Les postulants étaient choyés.
Et l’Indonésie est un immense marché.
Il ne fallait vraiment pas qu’une tuile pareille leur arrive.
Après ce crash meurtrier, presque tout le monde s’est désisté. Crash commercial. Et pourtant ce ne fut qu’une conjonction de multiples erreurs humaines. L’aéronef n’était pas en cause.
Les pilotes, un peu trop sûrs d’eux, n’avaient pas assisté au briefing. Ils ne savaient donc pas qu’il existait des montagnes dangereuses pas trop loin de leur route.
Et puis chemin faisant, ils ont voulu trop en faire, avec cette boucle de démonstration à 360 degrés. L’idée était bonne mais ils ont oublié de terminer le virage complet, tant ils ont été distraits par la conversation avec un possible acquéreur.
De plus ils avaient obtenu de voler à basse altitude, à 6 000 pieds (soit 1 828 mètres). La tour de contrôle n’a rien eu a redire, ayant classé indûment l’avion comme militaire. Ce qui lui donnait des droits spéciaux. En plus, comme une confirmation, la direction était celle d’une zone militaire.
Et quand les malheureux se sont retrouvés quasi nez à nez avec le volcan Salak (2211 mètres), ils n’ont rien vu venir en raison des nuages bas. Et comble du comble, ils ont pensé que le message automatique d’avertissement de trop grande proximité du sol, était une fausse alerte ! Ils auraient du avoir confiance en leur industrie nationale.
Dans la mesure où ils ont percuté un flanc dur et abrupt, tous sont morts (45 personnes), bien entendu. L’accès de ce site a été très difficile. Il fallait être un excellent grimpeur et savoir se débrouiller dans cette jungle enclavée et sans même qu’il y figure une piste.
Le contrôleur aérien aurait pu réagir lui aussi, dans une certaine mesure. Mais il était débordé, ayant été laissé seul pour de multiples tâches.
Titre US : Air Crash Investigation – Deadly Display – 2018
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Voilà le baratin récupéré automatiquement par ces sites payants idiots qui occupent les meilleures places de Google. Leurs collaborateurs n’ont bien évidemment pas été y voir. Ce sont des machines qui communiquent entre elles. Le but est d’avoir du contenu à bon compte. Le problème c’est qu’ils répètent la même litanie sans rien y rajouter :
« En Indonésie, lors d’un vol de présentation, un Soukhoï SuperJet de fabrication russe percute de plein fouet une montagne, tuant tous les passagers à bord. Les enquêteurs indonésiens vont être confrontés à l’une des opérations de sauvetage les plus difficiles qu’ils ont connu. Face à la carcasse de l’avion, ils s’interrogent sur les causes du crash de l’appareil. Comment un avion à réaction flambant neuf équipé d’un système de navigation sophistiqué et d’un équipage expérimenté à son bord a-t-il bien pu s’écraser dans la montagne ? »
Réalisé par : Tim Wolochatiuk
https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_du_Soukho%C3%AF_SuperJet_100_sur_le_Salak
https://fr.wikipedia.org/wiki/Salak_(volcan)
