En l’état, on ne peut pas vraiment désigner d’excellents films réalistes dans ces thèmes. Il s’agit donc ici plutôt d’une réflexion sur les fausses représentations :
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Pour donner l’impression d’une formidable création programmatique, l’informatique est le plus souvent représentée par une immense salle open space, avec d’innombrables écrans allumés, sur lesquels défilent des lignes de signes assez incompréhensibles. Moins on comprend, plus on croit, dit l’adage.
Et bien entendu le son a une grande importance. On fait crépiter les claviers joyeusement.
Le geek est figuré par un semi-asocial, qui trouve la martingale en une seconde, juste en fronçant les sourcils ; signe d’intense création.
Ces représentations datent déjà de quelques décennies et depuis on n’a fait que changer l’aspect des écrans. A l’aube, c’était du gros cathodique, maintenant c’est de la LED bien plate.
Mais nos gaillards sont toujours en mode texte. Et les lignes défilent maintenant à la vitesse de la lumière. Ce qui n’est pas bien commode pour vérifier la justesse de ses algorithmes.
En gros c’est confondre programmation et analyse. Ce dont on a besoin, c’est d’une intelligente analyse. C’est l’étage au dessus. En décrivant bien le problème et les solutions, on arrive à quelque chose. Si c’est bon, il suffit alors de convertir en programme. Mais ça c’est du boulot de tâcheron.
L’analyste n’a pas besoin de cette grande messe hardware, type Cap Canaveral. Il lui faut au contraire de l’expérience, du silence, de la réflexion. Toutes choses qu’on peut trouver également à tête reposée dans son lit.
Il est curieux qu’aux USA, si en avance dans ce domaine, on en soit encore à ces représentations archaïques.
La “vérité” n’est pas encore de ce monde. Pour voir du très bon, j’ai bien peur qu’il faille s’adresser à la science-fiction, avec par exemple Ex_machina :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ex_machina_(film)
