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A ne pas confondre avec l’avion Enola Gay et la terrible décision du massacre de masse de civils par les bombes atomiques.

Ces films américains qui flattent l’orgueil national sur un fond guerrier, sont le plus souvent très barbants, tant ils sont bâtis sur le même modèle.

Il y a des exceptions cinématographiques comme pour Il faut sauver le soldat Ryan, dans lequel on note des nuances très réalistes avec une réalisation époustouflante. Le chef-d’œuvre du film de guerre.

Ce qu’à fait d’héroïque l’équipe de Memphis Belle sur Brême en 1943 et dans d’autres territoires fortement défendus pas les Allemands nazis et/ou de la Wehrmacht, nous concerne quand même.

Il est bon de rappeler que ces soldats ont souvent fait le sacrifice de leur vie pour sauver le « monde libre », dont la France. Ils auraient pu rester neutres, oui mais voilà, il y a eu l’attaque de Pearl Harbor.

Non, les bombardier B-17 ne me font pas rêver. J’ai passé l’âge. Plus jeune cela m’a intéressé, quand on avait des maquettes d’avions à découper sur les boites en carton de Banania et des maquettes plastique à coller. Mais c’était un jeu, aussi inoffensif dans nos têtes que de faire vroum avec des Dinky Toys.

Le film traîne en longueur, car il faut meubler jusqu’au moment crucial. Les concepteurs se sont permis d’amalgamer plusieurs histoires concernant même d’autres équipes et d’autres avions pour gonfler la dramaturgie.

Il y a donc du Pont sur la rivière Kwaï pour dramatiser encore le scénario, avec ce lieutenant colonel borné et propagandiste et les pauvres petits gars à la manœuvre. Mais aussi les inévitables confrontations de caractères, dont les plus courageux… et les autres. Les prises de têtes et les introspections à voix hautes, font passer le temps également.

Le réalisateur Michael Caton-Jones fait ce qu’il peut avec un scénario de Monte Merrick pas trop folichon. Ce sont donc les suspenses et les énervements classiques avec leurs lots de gore et de tripes projetées sur le pare-brise. L’inquiétude fondamentale des bleus, les superstitions et le réconfort des anciens, autant que faire se peut.

C’était du temps où les images de synthèse ne pouvaient pas tout. Et donc il y a de vrais avions en situation acrobatique et de fausses destructions en vol quand même.