Mes funérailles à Berlin (6/10) Requiem pour rideau de fer

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Voilà un énième opus qui met en scène les fantasmes de franchissement du mur de Berlin. En 1966 cette démarcation dangereuse initiée en 1961, grattouillait encore pas mal les esprits.

Le « genre espionnage », qui est dans cet esprit Est-Ouest, a fini par creuser sa propre tombe.

Les agents sont simples, doubles, triples ou quadruples. On a essayé toutes les combinaisons du « à qui se fier » « il y a un traître parmi nous » « quid de la fin ou des moyens » « comment choisir entre l’action peu efficace dans l’honneur et le but plus rapidement atteint dans le déshonneur ».

Des comme cela, je pourrais vous en remplir des pages.

Et puis on sait qu’on ne va pas sacrifier un grand acteur comme Michael Caine dès le début, même si on lui fait prendre exagérément de risque. De toute façon, il nous le faut pour la fin triomphale.

Est-ce que je vais passer sous silence les « p’tites pépées » ? (Eddie Constantine) ? Impossible car c’est à peu près la seule distraction dans ce genre de film. A noter leur furieuse tendance à se laisser descendre. Au moins cela permet à nos James Bond et assimilés de toujours rester célibataire.

Oskar Homolka nous fait une belle prestation en colonnel soviétique madré.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mes_fun%C3%A9railles_%C3%A0_Berlin

Michael Caine n’est pas du genre à se coucher devant l’ennemi.

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