Le film d’espionnage est un genre assez bizarre et assez indissociable de la guerre ; la froide comme la chaude. Du coup, en temps de pays on les oublie vite ; en tout cas dans leur forme classique.
Il y a pas mal d’écueils à éviter pour ne pas tomber dans la banalité du genre. Le plus grand piège consiste à n’en faire qu’un récit héroïque, totalement linéaire.
Je n’ai rien contre ceux qui se démènent en cachette pour sauver leur pays. Encore faut-il savoir de quel pays on parle. Je suis toujours surpris de ces nanars US qui voudraient qu’on se prosterne devant leur drapeau à eux. L’héroïsme filmé est une sale maladie contagieuse, méfiez vous !
Je suis circonspect aussi quand les espions sont “tels qu’on les imagine”. C’est à dire avec toute la panoplie qui va avec et qui fait qu’il faut être le dernier des imbéciles pour ne pas les reconnaître.
Après avoir vu pas mal de ces longs métrages, je dois faire le constat qu’il y en a plus de mauvais que de bons. Vous trouverez le tout venant avec ce lien : espion
Maintenant, je ne vais citer que ceux qui m’ont convaincu. Et vous verrez que j’ai aussi un faible pour les comédies.
Curieux comme les espions au cinéma sont faciles à reconnaître.
