Minute de vérité. JAL 123. Boeing 747. Record mondial de 520 morts. 7/10

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Avec cet épisode « Les derniers instants du JAL 123 », c’est du lourd. Ami des compteurs de victimes, vous allez vous « régaler ». ce drame n’est ni plus ni moins que le plus grand fossoyeur de l’histoire aérienne, sur un avion isolé ; 520 morts et quand même 4 rescapés.

Comment ça marche ?

Le 747 roule sa bosse à partir du Japon depuis un moment. Il a frotté sa queue sur une piste voilà 7 ans. Et la réparation n’a pas été faite selon les règles de l’art. D’où des microfissures sur une énorme pièce ronde – une sorte de diaphragme fixe, qui permet de contenir la pression dans l’appareil.

La pièce explose lorsque l’air finit par passer en masse et dans un deuxième temps l’empennage vertical – le grand triangle à l’arrière au dessus de l’appareil – se déchire et s’envole en grande partie. Les circuits hydrauliques de navigations sont foutus. L’aéronef mastoc devient incontrôlable. Le crash sur une montagne inévitable. Les pilotes qui ont bataillé 30 minutes, n’y sont pour rien.

Au final seule la maintenance et la surveillance de la maintenance seront incriminées. Et c’est  Boeing qui s’en était occupé, même si cela est un peu flou dans le documentaire. Japan Airlines a aussi laissé passer les signaux d’alerte qui se sont produits pendant des années. De curieux sifflements qui n’annonçaient pas une fête, mais une redoutable Nuit du chasseur.

Le retard des secours japonais est sans doute un facteur d’aggravation. Ils n’arrivent que le lendemain et semblent avoir écarté l’aide des américains de l’US Air Force basés là. Un des survivants dit clairement avoir entendu des cris un long moment encore. Dans ces cas là, chaque familier des victimes pensent que le sien, justement le sien, aurait pu être sauvé. On salue bien entendu la profonde dignité de ces personnes, dont ici cette femme pleine de retenue qui témoigne de son désarroi.

Les inspecteurs américains n’ont pas eu non plus la vie facile, tant ils ont été empêchés un moment.

Le bouddhisme non plus n’a été d’aucun secours. Cela se déroulait pendant le festival bouddhiste, O-Bon.

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Et comme toujours les références internet ânonnent le même refrain : « La médecine légale, les investigations, les témoignages et les archives se combinent pour reconstituer certaines des pires catastrophes au monde. »

Pour quelque chose de bien senti et sans compromission, pour un avis critique libre, allez plutôt sur notre site sans pub, bénévole et informatif. Laissez tomber tous ces sites qui squattent les premières places Google, alors que leur accès est payant et qu’ils n’ont rien à dire. Ils se recopient l’un l’autre, toujours les mêmes quelques lignes – vous avez manifestement à faire à un robot imbécile ! Effrayant et déshonorant pour notre éminent moteur de recherche, si respecté par ailleurs.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_Japan_Airlines_123

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