Comme vous le savez sans doute maintenant, plusieurs épisodes de cette série « Itinéraire d’un crime » m’ont déplu. Dont celui consacré à « Barbe-bleue » qui nous donne un Landru défiguré par le révisionnisme féministe, avec bien entendu ces caricatures de Français, qu’affectionne tant la grinçante Albion.
Dans le « Mystère de Barnes » seul le titre est mystérieux, puisqu’on nous donne à voir d’emblée toute la séquence qui mène à l’assassinat, du démembrement et aux tentatives de disperser les morceaux… à Barnes.
L’Irlandaise Kate Webster est une soubrette alcoolique avec un lourd passé, quand elle se présente à Julia Thomas, une riche veuve de Richmond, près de la capitale. Elle a roulé sa bosse un peu partout et n’a pas pu s’empêcher de voler dès qu’elle le pouvait. Elle a fait de la prison dans plusieurs villes. Et chaque fois elle s’est refait une santé grâce à son art du mensonge. Pourtant à voir sa photo d’époque, elle fait peur.
Mais bon Mme Thomas est pingre et ne s’embarrasse pas de savoir vraiment qui est cette femme qui lui présente un bon CV.
Rapidement les relations se gâtent. La bonne ne fout rien et s’emporte. La vieille est toujours sur son dos et ne cesse de critiquer.
Kate s’énerve et la pousse dans les escaliers. Elle la finit en l’égorgeant (ou en l’étranglant selon les versions). Il faut faire disparaître le corps. Elle coupe en morceaux, fait cuire ou brûle dans la cheminée. Et cela pue jusque dans le voisinage. Sur wikipédia on rajoute qu’elle donna à manger de bons morceaux à des enfants. Ce n’est pas repris dans le documentaire.
Plutôt que de se barrer Kate Webster enfile les vêtements de la défunte et parade ici ou là. Elle rejoint un autre quartier de Londres qu’elle connaît bien. Elle procède à la vente du mobilier de Richmond. Mais l’acquéreur questionné par les voisins de Mme Thomas comprend qu’il y a un gros problème.
De plus, on retrouve un tronc dans une valise sur une berge de la Tamise et plus tard des os dans un sac et un pied. La tête qu’on croyait disparu a été retrouvée en 2010 dans le jardin de ce qui fut le pub d’à côté des lieux du crime. C’est maintenant la propriété de David Attenborough. Elle pourra être vendue plus chère maintenant.
S’en suit une course poursuite. Kate Webster et son fils sont finalement coincés en Irlande. Elle ne s’avoue pas vaincue et charge l’acheteur de meubles. Il a un alibi. Elle sera pendu.
C’est fou les détournements opérés par les aidants des personnes âgées. On voit pas mal d’affaires de ce type dans les journaux. Je vais désormais regarder d’un autre œil mon personnel de maison.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kate_Webster
