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Nicholas Winton est un « juste » sauveur de juifs de Tchécoslovaquie, qui est resté très modeste.

A sa maturité, il est un riche banquier, politiquement situé dans le pacifisme de gauche. Il est donc objecteur de conscience pendant la dernière guerre mondiale.

Ce Britannique est issu d’une famille de juifs d’origine allemande qui s’est convertie à l’église anglicane.

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En 1938, il est convaincu qu’il faut sauver les enfants juifs de ce pays de centre Europe. Il commence des convois de migration en 1939.

669 enfants peuvent prendre le train qui les sort d’affaire. Mais un dernier convoi est empêché. Ceux-là finiront très mal pour la plupart, preuve qu’il fallait effectivement se démener et que l’entreprise de Winton a été hautement bénéfique.

Une fois son œuvre achevée, il n’aura plus de contact avec les rescapés dont il s’est si bien occupé. Leur descendance globale est énorme, puisqu’à un moment on comptera 5000 enfants en cascade. Mais il faut dire que le héros a vécu 105 ans, ce qui fait que ses « enfants » ont eu le temps de croître et de se multiplier !

Cet homme a reçu de multiples récompenses. Les Tchèques l’ont même soutenu pour un éventuel prix Nobel, c’est dire l’envergure du bonhomme.

Bien que chrétien converti, en tant que juif de naissance, il n’a pas pu bénéficier du titre de Juste parmi les nations. C’est « juste » un obstacle juridique.

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Cinq décennies passent et l’affaire vient aux oreilles de Robert Maxwell. Le patron de presse est un juif orthodoxe né dans une partie de l’ex-Tchécoslovaquie, devenue ukrainienne. Esther Rantzen, une journaliste ultra célèbre de BBC1, en fera des tonnes dans un show type Perdu de vue.

En 2009 est organisé un émouvant voyage symbolique, en train à vapeur, entre Prague et Londres.

Ce documentaire est quasi sans faute, si on exclut la mise en scène larmoyante des retrouvailles du sauveteur et des sauvés par la BBC.