Ah que je déteste ces séries putassières qui spéculent sur de pseudo-mystères et qui font preuve d’un populisme outrancier. Il s’agit pour eux de faire du buzz avec de vagues a priori, « enrichis » d’images chocs et d’un ton et d’une musique qui se veulent « énigmatiques ».
Notre limier, pas très fin, semblent se balader perpétuellement entre Prague la civilisée et les fins fonds de la Roumanie terreuse. Il sautille de ville en village, en cherchant à nous faire croire que cette agitation reflète une profonde implication.
Ce n’est pas sérieux.
Le plus souvent ce ne sont que de vagues spéculations qui reposent sur trois fois rien. Leur seul « intérêt » c’est d’appesantir le « mystère ».
On commence donc par un cimetière néolithique qui a la particularité de présenter un individu seul contre tous ; orienté différemment de tous les autres et qui a une grosse pierre posée sur le corps. D’où les divagations de notre enquêteur. Pour lui, c’est forcément un vampire dont a lesté le corps pour qu’il en revienne pas sucer le sang de ses contemporains. Mais où va-t-il chercher tout cela ?
La Roumanie la plus reculée est parcourue de légendes villageoises. Il y a quelques années, on aurait ressorti des cadavres dont on pensait qu’ils avaient la fâcheuse habitude de ressortir pour embêter leurs anciens voisins. Un d’entre eux aurait eu le corps coupé en 4 à posteriori. Il est difficile à un mort-vivant de se balader en plusieurs morceaux.
Voilà le niveau scientifique du documentaire, des « on-dit » et des élucubrations à partir de trois fois rien.
On a donc là une entreprise de crétinisation faite par des idiots. Tu parles d’un spectacle ! “A tale told by an idiot…”