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Les créateurs ont beau tenter de faire feu de tout bois, le résultat est à peine regardable.

Ce n’était pas la peine de convoquer Christophe Malavoy, Nicole Garcia, Anémone, Richard Bohringer. D’ailleurs ces quatre prétentieux là, j’ai toujours eu du mal à les encadrer.

Reste le pauvre Michel Piccoli, qui n’a pas grand-chose à faire ici ; à part tenter d’éviter de se faire tuer. Mon dieu qu’on l’achève, qu’on en termine. Je n’ai pas que cela à faire, que de me coltiner des navets pareils.

Le scénario de ce pesant thriller « poétique » ou « décalé » est nul à ch*** – Vous voyez, il me rend vulgaire, c’est dire.

Le teasing centré sur les positions amoureuses simulées de Christophe Malavoy, Nicole Garcia, montre à quel point le film n’a rien à dire et rien à montrer. N’avoir rien d’autre à faire que de miser sur cette farce « série rose », avec ce pseudo scandale, est franchement du plus mauvais goût. Pas que je sois bégueule, mais plutôt que je n’apprécie pas ces arnaques avec de surcroît des scénarios si pauvres en idées et si mal réalisés.

Ce qui ne l’a pas empêché d’être fêté alors, par ces couill*** qui se croient les juges ultimes du cinéma français. César du meilleur réalisateur pour Deville – Prix du meilleur film français du syndicat français de la critique de cinéma.

Déjà en 1985, un immense vers était dans le fruit. Et depuis, c’est quasi la dernière marche de la descente aux enfers du ciné français « décroissant »; lequel est pris dans ce cercle vicieux endogame, avec des critiques tout aussi incompétents que les artistes et les réalisateurs. Et bien entendu, ils s’aiment en miroir.

Et il n’y a toujours pas un critique « officiel » qui ose dire ce qu’il pense vraiment de ce film raté. C’est minable et désespérant d’être tétanisé ou co*** à ce point. A force de minauder devant de tels sous-mer***, on finit par dégoûter les spectateurs d’aller au cinéma.

Le vieux Michel Deville, décédé à présent, n’a pas laissé de grandes traces dans le cinéma français à part peut-être cet aguicheur Benjamin ou les Mémoires d’un puceau ; surtout pour la distribution Michel Piccoli, Pierre Clémenti, Catherine Deneuve, Michèle Morgan…

Courage fuyez ! A moins que vous ne soyez des amateurs nostalgiques de Peugeot 403. Sans doute le seul intérêt du film.