Permission jusqu’à l’aube. Henry Fonda, James Cagney, William Powell, Jack Lemmon sont sur un bateau. 4/10

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Ce cinéma US post World War II des années 50, faisait des grosses papouilles reconnaissantes à l’armée américaine.

Ici nos concepteurs n’y vont pas de main morte, puisqu’ils convoquent les soldats de l’écran que sont Henry Fonda, James Cagney, William Powell, Jack Lemmon. Du très beau monde qui aurait mieux à faire ailleurs.

Bien sûr il y a un peu d’ironie sur ce bateau de guerre en sommeil, mais l’allégeance aux sauveurs du monde libre est toujours là, bien présente. Il y a donc une infinie déférence envers le drapeau et tous les autres accessoires.

John Ford est passé par là.

Et si Henry Fonda veut changer de navire, ce n’est pas pour tirer au flanc, mais pour partir au combat. Dans le fond c’est le marsouin modèle. Proche des hommes, « Mister Roberts » est relativement sévère, mais bon. Contrairement au suivant de la liste, il est capable d’indulgence raisonnable.

James Cagney nous fait un pacha borné, droit dans ses bottes… mais qui a toutes les chances de se dérider vers la fin. C’est la loi immuable de ce genre de scénarios.

William Powell qui a connu des jours meilleurs fait le médecin tampon entre les hommes d’équipage, le vieux sage.

Jack Lemmon, comme vous en doutez fait le clown. Il est tiraillé par son « besoin » de femmes. Comme tout l’équipage (moins un) finalement. Nous sommes loin du « désir ». On pourrait plutôt parler de faim tenace. En poursuivant le trait, il semblerait que le viol n’est pas loin. Mais les auteurs ne vont pas jusque là. Qu’on est loin de la vision de la femme de maintenant !

Cette plaisanterie militaire, où bourdonnent tant de femelles en costume militaire, dure plus de deux heures. C’est de bonne guerre. Mais que cette guerre est ennuyeuse.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Permission_jusqu%27%C3%A0_l%27aube

https://en.wikipedia.org/wiki/Mister_Roberts_(1955_film)

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