Philippe de Villiers, Kate Middleton. Cancer, nouveau traitement. Force de volonté… de ne pas y penser.

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Le remue-ménage de la droite radicale peut nous réveiller utilement quelques fois. Et je ne déteste pas voir nos bretteurs de CNEWS et autres distribuer des claques ici ou là. C’est le charme de ces hussards libertaires qui ne se gênent pas pour partir à l’attaque de certains fiefs d’une bien-pensance de gauche.

Et même si on ne peut pas taxer Philippe de Villiers de moderne, il apparaît sur ces écrans avec ce qui pourrait passer pour un souffle nouveau. Restons méfiants tout de même.

Les francs-tireurs de gauche, qui tiraient sur la monarchie gaullienne, sont devenus sacrément réactionnaires, à force de s’enfermer dans les petits sophismes de la défense des minorités. Juste retour du balancier que de laisser un peu la place aux vents contraires.

Dans les années 60-70 c’était la gauche hara-kiri puis charlie-hebdo qui chargeaient la barque le plus exagérément possible. L’époque où le « droit de réponse » des uns s’était transformé en « obligation de la fermer » des autres.

Mais sous ces deux pôles opposés de la radicalité, se cachent toujours pas mal d’obscurantisme. C’est le lot classique des idéologies un peu trop simplistes. Prenez garde de ne pas avaler le bébé avec l’eau du bain.

Compte tenu des « valeurs » de Philippe de Villiers : royalisme, patriotisme à l’ancienne, complotismes divers, mariage hétéro, foi en Jeanne d’Arc, Clovis et dans d’autres légendes chrétiennes. Pratiquant traditionnaliste sur un mode identitaire “villiériste”. Foi en l’étincelle de vie avec à la clef, des convictions natalistes, anti-avortements, anti-contraception d’urgence…

***

« Très attaché aux valeurs monarchistes, mais aussi de par son combat contre la maladie, il y a quinze ans, Philippe de Villiers est apparu touché. Comparant dans un premier temps Kate Middleton à “la rose de Ronsard”, soulignant à la fois son “sourire”, sa “grâce” et sa “tendresse”, l’entrepreneur a expliqué comment il avait soigné son mal à la choroïde, une membrane de l’œil : “Quand j’ai annoncé mon cancer à mon épouse, dans la minute qui a suivi, je me suis dit “à nous deux, mon bonhomme”. Le médecin m’a dit “à 90 %, c’est un combat mental. Il faut avoir le mental pour l’expulser, pour l’exfiltrer, pour le déloger.

Comment ? En n’y pensant jamais. A l’époque, j’écrivais des scénarii pour le Puy du Fou, j’étais au conseil général, je portais des lunettes de soleil et les gens disaient “Ray Charles”. Et un jour, on m’a dit “C’est bon, votre cancer est résorbé”.

« Le conseil que je donne à ceux qui ont un cancer : faites autre chose et vous expulsez les cellules entrées comme des ennemis dans votre corps »

Étrange positionnement entre le « combat mental » et le « n’y pensez pas ».

Heureusement le prélat Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon, me rassure avec quelque chose de plus sensé :

« Ce n’est plus du tout la maladie d’il y a trente ans, la médecine a fait d’énormes progrès […] Elle va être soignée et puis ça va être un mauvais souvenir »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_de_Villiers

https://www.vie-publique.fr/discours/165726-interview-de-m-philippe-de-villiers-president-du-mouvement-pour-la-fra

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