Meurtres sous surveillance. Clinique but non lucratif. Davis, ange de la mort au Christus trinity. 7/10

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Les crimes datent de 2017-2018, c’est tout frais.

Il n’a pas vraiment une tête d’ange notre infirmier lourdaud et bien trop appliqué. William George Davis est un père de famille d’apparence rangée. Ce professionnel de santé a tendance à trop anticiper les problèmes de cathéter chez ces patients en réanimation. Il intervient AVANT que les sonneries se déclenchent.

Et quand il sort de la chambre où il a exercé son art, il y a en général une foultitude d’alarmes qui se démarrent. Et lui étrangement se met de côté et laisse faire les autres.

Ce n’est pas le monitoring qui se trompe de timing, mais bien notre criminel en série qui sévit.

« William Davis a intentionnellement injecté de l’air à travers leurs artères radiales à ces patients »

Cette ordure s’est attaquée aux personnes les plus vulnérables, les plus confiantes en la médecine de pointe. Les mêmes avaient sans doute des espérances encore plus nourries, du fait qu’elles pensaient être sous la protection d’un établissement confessionnel et non lucratif : CHRISTUS Trinity Mother Frances.

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Effets secondaires : avant qu’on ne découvre le coupable, les suspicions allaient bon train. La vieille cicatrice entre médecins et para-médicaux s’est rouverte. Chaque bord accusant l’autre.

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Plus étonnant est le temps que la clinique a mis avant de comprendre le pourquoi de ces morts en série si bizarres.

Cette « saloperie » qui ne voulait pas perdre la face aux yeux de son ex-femme, a prétendu vouloir ainsi prolonger la durée de séjour patients dans l’ unité de soins intensifs, afin de pouvoir gagner plus d’heures supplémentaires… et donc de mieux subvenir aux besoins familiaux. Cela ne tient pas.

En 2021, Davis a été condamné à mort… mais il est actuellement dans des recours. L’histoire ne nous dit pas encore s’il « bénéficiera » d’une injection mortelle… d’air.

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Oui, cet air mortel dans le cerveau n’a rien à y faire. Et la récurrence d’un évènement si rare aurait du donner plus tôt la puce à l’oreille. Il y a bien eu un renforcement de la télésurveillance et des caméras, mais le mal a continué. La mise à pied du nuisible a été plus efficace.

Une fois l’individu découvert et neutralisé, le staff hospitalier a bien su dévier le flux vers « l’ange de la mort » et non pas sur le cocktail néfaste « ange de la mort » et manque de réactivité de la direction et des autres personnels.

Dans un pays aussi procédurier il est plus qu’étonnant que la responsabilité de l’établissement n’ait pas été plus clairement mise en cause avec à la clef des réparations. Ce n’est pas une question de « bruit pour rien » ou de vaine récupération, mais d’élémentaire justice.

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Mais que fait Google !

De pire en pire ! Les 4 premières places du classement commencent par la même phrase :

« En janvier 2017, Kay Blanks conduit son mari James aux urgences après un malaise. Les médecins diagnostiquent un souci cardiaque et décident de l’opérer… »

Et il y a fort à parier que ces sites payants ne montrent pas grand-chose d’autre.

Le mal pourtant est connu et Google avait promis de s’en occuper.

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