Plaisir honteux. Flic pour sauver le président. Priscilla Presley Beaulieu, Leslie Nielsen. 7/10

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Qui ose dire encore qu’il a regardé ce Y a-t-il un flic pour sauver le président de 1991 ?

En ce qui me concerne, je pourrais me retrancher derrière le fait que je fais des critiques « tout-venant ». J’arrive donc à me boucher le nez quand c’est nécessaire. Mais prétendre cela, serait salement hypocrite.

Non, il m’arrive de voir ce genre de film pour me changer les idées. Je ne les recherche pas. Mais quand il me tombe sous le nez, je peux me laisser aller à ces facilités là.

Et puis des fois, c’est quand même rigolo. Bien sûr Leslie Nielsen, George Kennedy et O. J. Simpson nous font toujours la même chose. C’est du connu, de l’archi connu. On retrouve ces vieux potes, comme si c’était une réunion de famille, où nous étions convié nous aussi. Bon, on pourrait quand même se passer d’inviter chez soi un double tueur comme Simpson. Supprimer un protagoniste qui nous fait honte d’une photo c’est facile, mais sur technicolor, cela ne marche pas.

On le sait, Nielsen est maladroit mais chanceux et donc il retombe toujours sur ses pieds… et les nôtres. A croire que cette ficelle parodique est toujours la même, d’un côté à l’autre de la planète cinéma et à toutes les périodes du 7ème art.

Les adoratrices de la théorie du genre pourraient quand même se réjouir que Nielsen arbore un tablier de cuisine et fasse des cookies.

Et puis bien sûr, il y a Priscilla Presley Beaulieu, qui nous joue les adorables nunuches énamourées. Une variété qui n’existe plus, tellement elle a été chassée par nos chiennes de garde.

Ce n’est pas tous les jours qu’on peut rêver d’une femme qui a été si proche de Elvis Presley. Il avait meilleur goût pour le choix d’une épouse que pour ses costumes à paillettes.

Non, Priscilla ce n’est pas sa fille ! C’est sa femme et il l’a rencontré quand elle avait 15 ans (ou moins?). Il y a donc eu une vie supplémentaire pour elle après Elvis. Surtout n’allez pas regarder son faciès de maintenant. Restons-en au glorieux passé.

Robert Goulet, c’est le méchant. Et Richard Griffiths incarne ce Dr Albert Meinheimer « bon pour la planète » qui se balade en chaise roulante. Il sera doublé par un sosie qui lui est un adorateur du nucléaire (visionnaire) et des énergies fossiles (euh).

Tanya Peters est la nurse blonde à la banque du sperme. Elle occupe tout l’écran. Mais cela ne dure qu’un temps. Pas de raison de faire de l’ombre à la douce Priscilla, avec ses gros … zeppelin.

Vous donnez plus à voir du scénario, n’a aucun intérêt. Seule compte la succession de gags. Ils ne sont pas tous bons. Le film n’est pas jugé aussi bon que le premier. Déjà l’effet de surprise s’est estompé. Je mets quand même un 7/10 pour conjurer le sort : tout sauf du Justine Triet.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Y_a-t-il_un_flic_pour_sauver_le_pr%C3%A9sident_%3F

https://en.wikipedia.org/wiki/The_Naked_Gun_2%C2%BD:_The_Smell_of_Fear

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