Pouvoir des prêtresses égyptiennes. Rite sexuel des divines adoratrices d’Amon. Moraline Sandrine Rousseau. 7/10

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Blabla Internet :

si l’article que l’on vous propose dans les premières places du Net est bâti comme suit, fuyez !

« L’histoire de l’Egypte ancienne a fait la réputation des pharaons et de leurs temples majestueux. Ce documentaire met en lumière le pouvoir méconnu de certaines femmes, prêtresses et femmes du dieu Amun, icône de la création et de la fertilité. Parfois considérées comme les égales des dieux et vénérées de tous, elles procédaient à des rituels particuliers en l’honneur d’Amun et organisaient des orgies. Gros plan sur ces pratiques et sur l’histoire particulière d’Hatchepsout, influente reine-pharaon, grâce à des scènes de reconstitutions. »

En effet il ne s’agit que d’une note informatisée transmise aux sites payants paresseux et qui donnent l’impression qu’il y a un contenu. Rien de plus faux. Une fois le paragraphe édité tel quel, le même qui est répété partout… il n’y a plus rien du tout. C’est une arnaque « motorisé », de la «l’inintelligence artificielle ». Étonnant que Google France laisse passer des choses pareilles.

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Il y a donc bien des choses qu’on ne vous dit pas et qui sont pourtant essentielles à la compréhension d’une Histoire non aseptisée :

Les « divines adoratrices d’Amon » exerçaient des rites de nature sexuelle afin de revigorer ce dieu pour qu’il accomplisse sa tâche de fertilisation des rives du Nil. Elles « appartenaient » au Pharaon autant qu’à leur dieu. Elles pouvaient être la fille du monarque.

Elles étaient bourrées de fric et pourvue d’attributs royaux. Elles sont bien représentées ainsi dans les bas reliefs.

Plusieurs d’entre elles sont ainsi passées à la postérité : la divine adoratrice Karomama, la divine adoratrice Maatkaré…

Leur intercession divine consistait à devenir la « main de dieu ». Après une approche hautement érotique de la statue symbole, elles se livraient à une franche masturbation d’un endroit bien précis de la pierre.

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Le documentaire mentionne aussi des femmes d’importance politique : La reine Hatchepsout ou Néfertari, épouse de Ramsès II.

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Fort heureusement, on ne sombre pas pour autant dans le wokisme anachronique de certains « documentaires » français du moment, qui ne mettraient en avant que les femmes en Égypte comme partout ailleurs.

On a vu les dégâts à plusieurs reprises. Confer moi-albrecht-durer-arnaque-feministe

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La Prostitution sacrée ne date pas d’hier. Elle aurait commencé avec la « civilisation » en Mésopotamie. On cite généralement Ishtar à Babylone. Dans le monde grecque la pratique aurait été courante également. Ce système antique est assez bien connu de nos jours. Même si les manuels scolaires le passe sous silence. Des Indiennes n’auraient pas eu froid aux yeux itou, c’est le principe de la devadâsî ou « servante de la divinité ».

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Le “reportage” est bon, bien construit, bien illustré et les cautions scientifiques ne sont pas ineptes du tout. Ce qui ne gâche rien, c’est que les reconstitutions mettent en scène ces femmes en « majesté ». Franchement c’est impressionnant de beauté et de force. L’ancien régime avait du bon.

Rien à voir avec les représentations mentales étriquées, de type moraline, de notre petiote Sandrine Rousseau. Sa bêtise notoire n’est permise que dans notre pauvre siècle qui méprise la grandeur et encense la médiocrité la plus réductrice.

Notre auto-proclamée prêtresse de la religion écologique, n’aurait pas fait long feu dans l’Égypte antique. Et il y a fort à parier que cet archétype de l’idéologie féministe stupide et toxique, aurait été pitoyable dans le rôle de “stimulatrice” du dieu mâle Amon.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Prostitution_sacr%C3%A9e

https://fr.wikipedia.org/wiki/Devad%C3%A2s%C3%AE

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