Autodéfense: je vais me montrer excessif ; c’est voulu et c’est nécessaire pour reprendre de la hauteur dans ce domaine qui peut se montrer très intéressant, lorsqu’il n’est pas dévoyé comme ici.
Il faut cela pour contrer cette vague d’émissions à alibi scientifique et qui font du beurre sur le dos du bon peuple qui cherche à s’instruire. Ils profitent du fait qu’ils peuvent abuser de la crédibilité des critiques. Lesquels ne font que feindre d’être extasiés, nous balancent des superlatifs, le plus souvent sans avoir vu le reportage. « Enquête sur la disparition la plus fascinante de l’histoire de l’humanité… »… « Une formidable ‘paléo-fiction’ pour percer le plus grand mystère de l’histoire de l’humanité… cela sent la pub.
Le ton, le ton ! Un désastre. Le commentateur adopte un phrasé sentencieux et plein de pathos et qui est aux antipodes de ce qu’on attend d’une émission didactique. Cela n’a rien de novateur, c’est au contraire une absolue régression qui va de la piètre vulgarisation au franchement vulgaire.
De plus cela sent ce wokisme qui actionne le moulin à prières, contenant les mantras de la réhabilitation des « minorités ». Non, ce n’est pas le blanc qui a massacré cette race inférieure, sur le modèle des Indiens d’Amérique avec Cortez ou Pissarro, qui ont tué directement mais aussi par les maladies qu’ils apportaient. Les Néandertal étaient assez bêtes pour se suicider tout seul. Non ces êtres n’étaient pas à égalité avec nous dans leur savoir, leurs compétences, leur transmision…
Cette présentation, qui se veut policière, s’avère navrante. En tout cas moi cela m’a dissuadé de m’appliquer à les écouter. D’ailleurs le survol en diagonale suffit amplement, puisque les principales pistes sont évoquées plusieurs fois à la suite, comme si ces cocos (commentateurs) s’adressaient à des idiots. Il redit ce qu’on sait déjà depuis un moment mais le relativisme ne facilite pas la hiérarchisation de « l’enquête ».
On sent bien que ces charlots s’abritent derrière quelques cautions scientifiques, pour tenter faire « joli ». Mais aussi parce que ces gros lourds ne sont que des commerçants d’images et qu’il leur faut un abri scientifique, dont ils espèrent que cela les rend intouchables. D’ailleurs la critique ignare et suiviste tombe dans le panneau. Le troupeau n’a qu’à suivre ces guides « infaillibles » de l’opinion.
Ce type de film avec des reconstitutions foireuses, consistant à grimer quelques homo sapiens d’aujourd’hui, pue littéralement. Ils vont jusqu’à s’abaisser à l’anthropomorphisme sentimental et donnant à ces lourdauds des poses adoucies. Un comble pour une race où l’on baisait entre soi en accumulant les tares et où on se bouffait entre eux. Et qui ont été sur terre bien plus longtemps sur terre que nous, sans évolutions techniques ou autres.
Leur 3D est clownesque comme vous pouvez le constater sur la photo en tête de cet article. Au final on ne sait toujours pas à quoi ressemble réellement – en image de synthèse – le Néandertal de plein pied et dans son quotidien. C’est quand même fort de café dans la mesure où tout au long, ils tournent autour du pot. Un tel merdi** conduit inévitablement à une mauvaise note. Et vlan !
Pour arriver à quoi finalement. Rien de plus que les hypothèses classiques.
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