Quitte-moi si tu peux – Monogamie matriarcale. Kristen Bell, belle, belle comme le jour. 3/10

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Quitte-moi… si tu peux est un autre de ces désastres cinématographiques, où la production a cru bon de spéculer sur une idée unique, qu’elle pensait suffisante pour attirer les spectateurs.

Très mauvais calcul. On se rend vite compte qu’on ne tient pas la route avec ce kidnapping intra-muros du mari volage par la femme légitime éconduite. D’ailleurs le spectateur connaît la donne d’avance, puisque c’est avec ce teasing bêta qu’on l’a attiré en salle.

La réalisatrice peu talentueuse Cheryl Hines se contente alors de multiplier artificiellement des situations peu probables. Elle prolonge la « pensée » de feu la scénariste Adrienne Shelly, une ultra-féministe notoire.

  • La pauvre est morte dans des circonstances proches de celles du film. Elle a été tuée lors d’un cambriolage.

On fait intervenir une bande de malfrats voleurs qui squattent l’appartement des « ficelés ». Et puis on y rajoute une amante attirante Kristen Bell, qui sera ficelée à son tour. Pourquoi pas tout le quartier, tant qu’on y est.

Le fait que la réalisation et le scénario, soient le fait de ce type de femmes, bien moins libérées que possessives, semble nous condamner ici à une idylle sirupeuse. Le vilain mari finissant forcément par revenir vers la femme à laquelle il est lié par son serment de mariage. On nage dans le conformisme le plus banal. Aucune surprise n’est à espérer. Le plus bête des spectateurs aura compris tout de suite la mécanique du film, rebondissements compris.

Tout le monde joue mal. Et Meg Ryan sans doute un peu moins, mais comme elle doit se débattre dans un scénario stupide, elle ne peut éviter que cela déteigne sur elle.

Timothy Hutton doit payer son infidélité. Il sera collé sur les chiottes, en attendant qu’il s’amende et revienne dans le droit chemin conjugal. Ce misérable s’exécutera. On voit bien l’acharnement jubilatoire de Kristen et Cheryl.

Reste la belle expression naïve de Kristen Bell. D’avoir figuré l’amante en blonde idiote (mais qui ne le serait pas en vrai) est un autre coup du féminisme auto-protecteur. « Mari tu resteras dans ses filets à perpette ». Vive la monogamie matriarcale ! La jalousie à l’égard de la beauté de Kristen est clairement revendiquée dans le long-métrage. Et je pense que d’avoir voulu en faire une potiche correspond bien aux volontés vengeresses croisées de Kristen et Cheryl.

Ces deux là, sont-elles à épingler sur les murs des c*** (hall of fame) ?

Le clin d’œil du rebondissement final, ne coûte pas grand-chose et n’apporte pas grand-chose, tant le reste est déjà si artificiel.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Quitte-moi…_si_tu_peux_!

https://en.wikipedia.org/wiki/Serious_Moonlight_(2009_film)

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